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1er Mai : une fête du travail sur fond de turbulence sociale

On a défilé ce premier à  Bamako, du monument de l'indépendance, au boulevard du même nom. Travailleurs, confédérations syndicales, organisations…

On a défilé ce premier à  Bamako, du monument de l’indépendance, au boulevard du même nom. Travailleurs, confédérations syndicales, organisations féminines, paysannes, contestataires, licenciés, tous ont profité de cette occasion pour faire passer un message au gouvernement. Il faut que ça change ! Oui Monsieur le président, nous réclamons de meilleures conditions de travail, des salaires égaux à  la sous région, des conditions d’études adéquates, revendications exprimées lors des divers mouvements sociaux et débrayages qui agitent le pays. Ainsi les étudiants et élèves du Mali ont battu le pavé la semaine dernière. Un ras le bol face à  une crise scolaire qui dure depuis des années, des enseignants mécontents, des étudiants sans bourse, des années sans examens. Trop, c’est trop ! Mais que font les ministères de l’éducation de base et de l’enseignement supérieur ? Que reste t-il du forum sur l’éducation et de l’application de ses recommandations. La fête du travail oui, mais quelles garanties sociales futures pour des salariés mécontents de l’application de l’Assurance Maladie Obligatoire qui divise les syndicats. Mais au Mali, il y a tant et tant à  faire. En premier ces élections qui préoccupent les partis politiques, la fiabilité du fichier électoral, la réforme constitutionnelle qui préoccupe le chef de l’état, la sécurité dans le nord, qui fait déplacer le ministre des Affaires Etrangères à  Alger. Oui, il y a des urgences au Mali. Alors, chers amis du front social, il va falloir patienter un peu. Si la crise du système éducatif et social, dure depuis des années, elle peut bien se poursuivre quelques mois d eplus, n’est-ce pas. Juste le temps qu’il faut à  ATT pour partir en beautéÂ