1er SAJE-UEMOA: une réussite malgré la crise

Selon Drissa Coulibaly, promoteur du Salon des jeunes entrepreneurs de l'espace UEMOA (SAJE-UEMOA) tenu du 16 au 20 avril 2013,…

Selon Drissa Coulibaly, promoteur du Salon des jeunes entrepreneurs de l’espace UEMOA (SAJE-UEMOA) tenu du 16 au 20 avril 2013, le programme de cette première édition a été adapté au contexte actuel du pays. Augustin Fodou l’a rencontré pour journaldumali.com Journaldumali.com: Qu’est ce qui a motivé l’organisation d’un tel salon ? Drissa Coulibaly: Après avoir identifié l’existence d’un besoin par rapport à  un tel évènement, nous avons pensé à  un cadre de rencontre, d’échange entre les jeunes entrepreneurs de l’espace UEMOA. C’’est ce qui a donné naissance au Salon des jeunes entrepreneurs de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (SAJE-UEMOA). Pour un projet de cette envergure, avez-vous eu du soutien ou bien C’’était difficile de réunir les moyens ? Je peux dire les deux à  la fois. Déjà  on a eu un confort moral car, pour un initiateur de projet, ce qui est important, C’’est d’avoir les félicitations des uns et des autres. Les gens qui trouvent que vous avez un bon projet et vous encouragent dans ce sens, C’’est un énorme soutien. Les difficultés ne manquent pas quand on est dans l’entrepreneuriat surtout en tant que jeune. Ce n’est pas toujours facile d’accéder à  toutes les portes, mais malgré cela, nous avons tenu et nous avons pu réaliser notre objectif qui était d’organiser ce salon. A la fin de cette première édition, pouvez-vous dire que vous avez atteints les objectifs fixés? Nous pouvons juger que les objectifs ont été atteints à  90%. Déjà , au niveau de la participation, la crise a eu un impact sur les objectifs qui étaient initialement prévus. Mais comme vous avez pu le constater par vous-même, tous les stands qui étaient prévus ont été occupés. Nous sommes donc satisfaits sur ce plan. Les jeunes entrepreneurs maliens ont répondu à  l’appel et certains pays voisins comme le Burkina, le Sénégal, ont pu effectivement faire le déplacement. C’’est un début de réussite pour un évènement qui est à  sa première édition et qui se passe dans un pays en crise. Quelle sera la fréquence d’organisation du salon? Le salon est prévu pour être pérenne. Pour cela, nous comptons l’organiser chaque année. C’’est pour vous dire qu’après la clôture de cette édition, mon équipe et moi allons nous mettre à  la tâche pour les préparatifs de la deuxième édition qui aura lieu certainement à  la même période en 2014. D’autres innovations pour les prochaines éditions? Bien sûr ! Notre programme a été adapté au contexte actuel du pays. Initialement, il y avait beaucoup de choses qui étaient prévus. La crise a un peu réduit notre marge de manœuvre et nous pensons que la deuxième édition verra la réalisation de toutes les activités inscrites au programme du salon.