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2012 : La CAN des grands absents

« C'’est une CAN inédite, pleine de surprises et de passions o๠tout peut arriver ». C'’est ainsi que notre…

« C’’est une CAN inédite, pleine de surprises et de passions o๠tout peut arriver ». C’’est ainsi que notre confrère, Modibo Nama Traoré, responsable au desk sport du quotidien national « l’Essor » perçoit cette 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 21 janvier au 12 févier prochains au Gabon et en Guinée Equatoriale. Pendant trois semaines, les 16 meilleures équipes du contiennent s’affronteront ainsi à  la conquête de la couronne. La particularité de cette édition de la phase finale de la CAN réside dans le fait qu’elle sera marquée par l’absence des traditionnels favoris : il s’agit notamment de l’Egypte, championne 7 fois dans l’histoire (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008, et 2010), le Cameroun sacré quatre fois (en 1984, 1988, 2000 et 2002), le Nigéria deux fois champion (en 1980 et 1994), l’Algérie en 1990 et l’Afrique du sud en 1996. Des prétendants sérieux Les chroniqueurs sportifs sont formels sur le caractère particulier de cette CAN. C’’est en effet une première dans l’histoire de la compétition : cinq des dix équipes figurant dans le Top 10 continental seront absentes au grand banquet de Libreville, Franceville, Bata et Malabo. C’’est donc dans ce contexte que des équipes comme le Ghana (4 fois lauréat et finaliste de la dernière édition), la Côte d’Ivoire (victorieuse en 1992), le Sénégal (finaliste en 2002) et le Maroc sacré en 1976, font figures de favoris au regard de leur parcours de qualification. Quatre des six représentants du continent à  la dernière Coupe du monde, trois des quatre demi-finalistes de la dernière CAN Angola 2010 ne seront pas là . La Tunisie (championne en 2004 et finaliste à  deux reprises en 1965 et en 1996), la Zambie finaliste en 1974 et 1994, la Guinée finaliste en 1976, se positionnent aussi comme des prétendants sérieux au sacre continental. Dans ce contexte le Burkina Faso, le Soudan et le Gabon et la Libye vont jouer les trouble-fêtes, comme ils peuvent aussi nourrir des ambitions légitimes de disputer les premiers rôles. D’o๠l’avis du chroniqueur sportif de « l’Essor » que 2012 constitue « la CAN des petits poucets ». Une place à  jouer pour le Mali Le Mali a un coup à  jouer dans cette CAN, sans doute, malgré ses nombreuses insuffisances que le technicien français Alain Giresse compter « corriger » à  la phase de préparation. Avec une équipe plutôt rajeunie, conduite par l’un des « anciens » les plus en forme dans son club (Seydou Keà¯ta du FC Barcelone), « Les Aigles » peuvent bien revendiquer une place honorable à  cette 28ème CAN. Vice-champion en 1972 à  Yaoundé, 4ème en 1994, 2002, et en 2004, le Mali a sa place sur le podium d’honneur. D’o๠l’avis de certains optimistes que l’heure a sonné pour le Mali. Mais pour y parvenir les fantassins d’Alain Giresse doivent se défaire des « Black stars du Ghana », « Le Syli national de la Guinée Conakry » et l’équipe du Botswana. Bonne chance à  nos porte-drapeaux !