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2012 : L’année des présidentielles (1/2)

Etats-Unis : Obama bis ? Aux Etats-Unis, le candidat démocrate Barack Obama, vise un deuxième mandat en 2012 pour parachever…

Etats-Unis : Obama bis ? Aux Etats-Unis, le candidat démocrate Barack Obama, vise un deuxième mandat en 2012 pour parachever les réformes engagées. «Â Il s’agira de rappeler aux Américains tout le chemin parcouru depuis 2009, » a déclaré Obama confiant en ses chances. Mais pas avant le 6 novembre 2012. En 2008, son aura de candidat noir et démocrate de surcroit, lui avait valu une adhésion extraordinaire et le slogan de campagne «Â Yes we can » l’avait propulsé au sommet. Mais l’exercice du pouvoir est une autre réalité. Barack aurait déçu beaucoup d’américains. Notamment sur ses promesses liées à  l’emploi, le dossier sensible de la réforme du système de santé américain qui n’arrange pas les riches. On lui reproche par ailleurs son manque de prise de position sur le dossier Palestinien, même si le départ des soldats américains d’Irak a été salué et la prise de Ben Laden, des questions demeurent quant au redressement de l’économie américaine, Barack Obama devra aussi rassurer ces américains de la middle class, qui lui ont accordé leur confiance, s’il veut un deuxième mandat. En face de lui, le républicain Mitt Romney vient de remporter les primaires dans l’Iowa donnant ainsi le coup d’envoi de la bataille électorale de 2012… France : Sarkozy prône toujours la rupture en 2012 En France, la campagne pour l’élection présidentielle 2012 a déjà  commencé pour le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy, dont les états majors sont en rang de bataille. Malgré un mécontement des français sur sa politique sécuritaire, il garde une bonne côte de popularité dans les sondages et jouit d’une majorité forte, avec un parti rassemblé en bloc derrière lui. Exit DSK écarté par l‘affaire Nafissatou Diallo, François Hollande du parti socialiste ne lui ferait pas peur, ni Dominique de Villepin, qui a récemment annoncé sa candidature à  la présidentielle créant l’opposition à  droite. Au sein de l’UMP, Nicolas Sarkozy peut compter sur des atouts comme Jean François Copé ou Nadine Morano, et obtenir le plébiscite des français, malgré un premier mandat vivement critiqué pour sa politique de rigueur. Mais Nicolas Sarkozy incarne encore et toujours la rupture qui plaà®t aux français. D’aucuns estiment qu’il n’a en face de lui aucun challenger sérieux pour lui barrer la route de 2012. Sénégal : « Wade dégage! » Le vieux Gorgui du PDES, tient bon malgré un âge avancé et une croyance aveugle dans l’idée de tenir un troisième mandat à  84 ans. Mais ses détracteurs en ont assez de sa politique et l’alternance qu’il incarnait en 2000 face au PS, n’est désormais plus qu’un vieux souvenir. La révolte du 23 juin 2011, a montré à  Wade que le tripatouillage constitutionnel ne sera pas toléré par les Sénégalzis et le pouvoir monarchique décrié. En face de Wade et de son héritier Karim, un candidat inattendu qui vient de se déclarer, Youssou Ndour, star interplanétaire de la chanson jouit lui d’une forte popularité, d’ung roupe de presse et de gros moyens financiers . Le journaliste et opposant Abdoulatif Coulibaly est aussi en lice. Les ex dauphins de Wade ou des challengers comme Moustapha Niasse de l’AFP espèrent eux aussi arracher le pouvoir au vieux lion de la Teranga. Mais la renaissance tant espérée par Wade aura-t-elle lieu ? Rendez-vous le 26 février pour le premier tour. Et la rue aura son mot à  dire… Mali : Vers des élections apaisées ? Calendrier électoral, référendum constitutionnel, révision des listes électorales, le président sortant Amadou Toumani Touré, a promis aux maliens des élections libres, transparentes et apaisées en 2012. Tout comme, il a promis de ne pas se présenter pour un troisième mandat. La sagesse d’ATT perdurera t-elle face aux inquiétudes de la société civile qui décrie le projet de référendum constitutionnel et craint la fraude à  grande échelle ? Mais la campagne a déjà  commencé au Mali pour le grands partis comme l’Adema, l’URD, le RPM ou encore le CNID, la CNAS Faso Hère. Près de 15 candidats déclarés pour un scrutin à  haut risque. 29 avril, c’est la date du premier tour après dix ans de règne pour ATT, qui espère finir son mandat en beauté et en ayant parachevé des réformes, qui selon beaucoup mettrait en péril, le scrutin électoral. Affaire à  suivre. Russie : le retour de Poutine Le Premier ministre russe a toujours l’intention d’échanger les rôles avec le Président sortant, Dimitri Medvedev. Poutine avait installé son homme de confiance au Kremlin en 2008 pour garder la place au chaud, la Constitution lui interdisant d’effectuer plus de deux mandats successifs. Mais la permutation annoncée en septembre ne va plus de soi. En témoigne la chute de Notre Russie, le parti au pouvoir, lors des législatives du 4 décembre. Il perd une quinzaine de points par rapport à  2007, chutant à  49,3% des suffrages et conservant de justesse sa majorité à  la Douma. Encore ces résultats n’ont-ils été obtenus qu’au prix d’une fraude massive et désastreuse. Entre 70 000 et 100 000 Russes ont protesté dans les rues de Moscou, le 23 décembre, scandant « Poutine voleur » et « Russie sans Poutine ». Du coup plusieurs challengers se sont déclarés pour la présidentielle du 4 mars, parmi lesquels le milliardaire Mikhail Prokhorov et (peut-être) le blogueur Alexei Navalny. Peuvent-ils fédérer une opposition atomisée face à  Vladimir Poutine, qui reste malgré tout l’homme politique le plus populaire de Russie ?