21ème anniversaire du PARENA : IBK vu à travers les griefs

Pour célébrer le 21ème anniversaire sa création, le 17 septembre dernier, le parti pour la renaissance nationale (PARENA), a rendu…

Pour célébrer le 21ème anniversaire sa création, le 17 septembre dernier, le parti pour la renaissance nationale (PARENA), a rendu public un document intitulé ‘’IBK, trois ans après’’. Tiébilé Dramé et ses camarades ont retracé et analysé le bilan et l’action gouvernementale depuis l’arrivée du président IBK à la magistrature suprême de notre pays.

Le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keita a commémoré la 3ème année de son investiture comme le président de la république du Mali. A deux ans de la fin de son premier mandat, les commentaires vont bon train quant au bilan de son action, sa capacité à relever les nombreux défis qui jonchent son chemin depuis son arrivée au pouvoir. En effet, partisans et adversaires du président s’affrontaient depuis quelques mois sur le sujet. Pour son 21ème anniversaire, le parti du Bélier, n’y pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les tares du régime d’IBK.

Selon eux, trois ans après l’investiture d’IBK, la déception est à son comble tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La situation sécuritaire demeure une brûlante préoccupation. Outre le Nord, le Centre du pays s’embrase. En trois ans, plus de 1300 personnes ont été tuées au Mali. L’application de l’Accord signé en 2015 est dans une grave impasse. Les scandales de gouvernance restent impunis. L’instabilité gouvernementale est à son paroxysme: trois premiers ministres et six gouvernements en trois ans!  

Malgré ce tableau peu réjouissant, le président a continué ses voyages à l’extérieur comme si de rien n’était: 99 voyages en trois ans. Les distances parcourues correspondent à 15 fois le tour de la terre!

Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de la situation générale du pays, pour éviter que le pays ne s’effondre à nouveau, le PARENA, comme toute l’opposition, a  réitéré son appel à la tenue des concertations nationales, tout en recommandant aussi la convocation des États généraux de la défense et de la sécurité nationale.

Cependant, à l’appui de leurs thèses, nombreux sont les observateurs de la scène politique qui estiment que le pays avance dans la bonne direction en dépit de multiples difficultés. Alors que, rappellent-ils, c’est dans une situation de désespoir suite à l’effondrement du pays qu’IBK a été appelé aux affaires. Pour eux, le retour du Mali dans le giron international, la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, l’augmentation des salaires des fonctionnaires, l’allocation de 15% du budget d’Etat à l’agriculture, l’assainissement du secteur de l’éducation, le renforcement de la capacité des forces armées à travers le vote de la loi de programmation et d’orientation militaire. S’y ajoute le relèvement d’un taux de croissance acceptable, sont autant de signes qui, pour eux, montrent que le pays avance lentement mais sûrement.