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3 questions à Abdullah Coulibaly, Président du Comité d’organisation du 27ème Sommet Afrique-France

À quoi servent les sommets comme celui que vous organisez ? Ces grandes rencontres servent essentiellement à réguler les relations internationales.…

À quoi servent les sommets comme celui que vous organisez ?

Ces grandes rencontres servent essentiellement à réguler les relations internationales. Le Sommet Afrique-France offre une réelle opportunité aux pays africains de pouvoir faire valoir, grâce à la France, leurs préoccupations dans différents cercles pas toujours réceptifs à nos arguments.

Que peuvent attendre les Maliens de ce sommet ?

Au plan international, il contribuera incontestablement à donner une perception positive du Mali après les épreuves traversées. Le Sommet aura aussi pour résultat la confirmation que le Mali est un pays où l’on peut venir et où l’on peut investir. Sur le plan politique national, il contribuera à créer les conditions du renforcement de la réconciliation. En terme de retombées économiques, le Sommet favorise les investissements directs étrangers et l’investissement public. L’économie locale bénéficiera d’opportunités pour les activités génératrices de revenus avec la création de nombreux emplois (tourisme, hôtellerie, restauration, artisanat, transport, assainissement).

Le Mali, qui sort à peine d’une crise, a-t-il les moyens de l’organiser ?

Le président de la République a insisté sur la bonne gestion des ressources qui seront dédiées aux préparatifs du Sommet. Il a en outre recommandé d’accueillir les hôtes du Mali conformément aux règles de l’hospitalité légendaire de notre pays, avec la solennité qui sied à leur rang et dans la sobriété qu’impose la situation actuelle. Il n’est donc pas question pour le Mali de se lancer dans des dépenses que nous ne pourrions supporter.