On entend beaucoup parler de « start-up » au Mali. Qu’est-ce que c’est concrètement ?

« Startup » était tout simplement un terme pour désigner aux USA une entreprise qui avait moins de 3 à 5 ans. Avec la nouvelle économie, ce terme a évolué et a été adopté principalement pour des jeunes sociétés (3 à 5 ans reste le temps estimé pour arriver à maturité et stabiliser l’entreprise) du secteur numérique, et considérées comme innovantes.

Qu’apportent-elles de différent ?

La nouvelle économie et les technologies avec leur croissance exponentielle et rapide, accompagné par Internet qui est un nouveau territoire qui nous connecte tous, permettent de faire des choses inenvisageables par le passé. C’est un nouveau monde qui remet en question l’économie classique, qui est en train d’émerger avec des enjeux sociétaux, économiques mais aussi en matière de gouvernance.

 La révolution TIC est donc en marche sur le continent. Quels sont les avantages et les contraintes pour ses acteurs ?

La principale contrainte est peut être le manque de compréhension des autorités sur les enjeux que porte cette nouvelle économie. Mais il y a surtout tout un écosystème à faire maturer et à développer pour que cela soit vertueux pour nos économies et nos sociétés. Les avantages sont que tout est ouvert, que le monde se réinvente et que les règles du jeu sont remises en question et ouvrent des fenêtres d’opportunités pour tous ceux qui sauront les exploiter intelligemment.