Faciliter l’accès au marché de l’emploi pour les arabophones, telle était l’une des trois grandes recommandations du deuxième forum national de la jeunesse musulmane du Mali. C’’est suite à  cela que l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMMA) avec plus de 124 associations et mouvements de jeunes a mené des démarches pour atteindre cet objectif d’o๠la signature de convention de partenariat entre l’UJMMA et l’APEJ, la formation de 100 jeunes par la direction nationale de la formation professionnelle et plusieurs formations sur entrepreneuriat. Pour Macki Bah, président de l’UJMMA, le choix de ce thème se justifie par la marginalisation des Arabophones au Mali et leurs difficultés d’accéder au marché de l’emploi. « C’’est pour pallier l’iniquité dans la distribution des chances entre toutes les Maliennes et Maliens, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali se propose d’accompagner les diplômés arabophones à  la création des micro-entreprises autogérées, sociologiquement viables et économiquement fiables afin de renforcer leurs capacités et à  assurer leur propre prise en charge par une participation de qualité à  la vie de leurs pays » a déclaré William Bellis, directeur des Affaires publiques à  l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali. Autrement dit, il s’agit de leur permettre de s’affirmer, comme leurs pairs qui ont étudié dans d’autres langues à  s’investir dans la construction nationale par le biais de professions libérales qui pourraient les aider à  souscrire à  une certaine autonomie financière. M. Bellis a invité les participants à  plus d’engagement au cours de cette formation et à  faire sien, l’expertise de leurs formateurs, « gage d’une nouvelle ère de réussite ». « Notre jeunesse a besoin d’être encadrée, accompagnée et orientée » dira pour sa part, Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali. Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre des affaires religieuses et du culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, a remercié l’ambassade des Etats-Unis pour leur soutien et a réitéré l’appui de son département à  cette initiative. Selon le ministre, une jeunesse qui n’a pas emploi est une bombe à  retardement. Cette formation qui concerne 35 arabophones, est assurée par Zeena Amer Altalib, experte américaine en entreprenariat.