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Des communales endeuillées

Alors que les tendances continuent de tomber au lendemain des communales du dimanche 20 novembre, le bilan est lourd. Cinq…

Alors que les tendances continuent de tomber au lendemain des communales du dimanche 20 novembre, le bilan est lourd. Cinq soldats maliens ont été tués et plusieurs autres blessés alors qu’ils sécurisaient les opérations de vote. Cinq militaires maliens tués et une autre personne tuée, un enlèvement à Koro, c’est le triste bilan des communales du 20 novembre. La sécurité était bien un des défis de ce scrutin et elle s’est invitée dans l’actualité de ce jour de vote avec des attaques contre les forces de l’ordre et de sécurité et des actes de violences dans plusieurs localités, empêchant par endroits le vote de se tenir. A Kidal, localité aux mains des groupes armés, comme prévu, il n’y a pas eu vote. Ce fut également le cas dans d’autres localités telles que Menaka et Taoudéni. Un convoi de l’armée malienne qui revenait du Nord, en direction de la localité de Douentza est tombé dans une embuscade. Selon nos sources, les terroristes souhaitaient s’emparer des urnes de vote sécurisées dans l’un des véhicules. Cinq militaires maliens sont tués mais les assaillants n’ont pu atteindre leur but. Pour les autorités, les terroristes appartiendraient à un groupe dirigé par un certain El-Mansour, chef jihadiste qui est basé à Gourma au sud de la ville de Gao. A Koro(région de Mopti), un candidat a été enlevé et une autre personne a été retrouvée morte.

Faible participation
Dans les localités où le scrutin s’est tenu et particulièrement à Bamako, les électeurs ne se sont pas spécialement déplacés. Le taux de participation dans la capitale tournerait autour des 30% alors qu’à l’intérieur du pays, les conditions de sécurité en ont découragé plus d’un. Dans l’attente des premiers résultats officiels, on peut d’ores et déjà affirmer que le parti au pouvoir le RPM tire largement son épingle du jeu alors que l’opposition menée par l’URD est à la peine. Ils étaient 7,2 millions d’électeurs appelés aux urnes pour désigner quelque 12.000 conseillers municipaux, dont les mandats sont échus depuis avril 2014.