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37ème sommet de la CEDEAO : un Ghanéen nommé président par intérim

Le communiqué final de la rencontre a désigné comme nouveau président de la commission de la CEDEAO, le ghanéen James…

Le communiqué final de la rencontre a désigné comme nouveau président de la commission de la CEDEAO, le ghanéen James Victor Gbeho, ancien ministre des affaires étrangères de Jerry John Rawlings. Il est âgé de 75 ans et assurera la présidence jusqu’au mois de juin prochain, date à  la quelle sera désigné un président permanent. Les dirigeants restent catégoriques Par ailleurs, à  l’issue du sommet, les dirigeants africains sont restés catégoriques sur leurs décisions envers les pays tels que le Niger, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo et la Guinée Bissau. Ils estiment qu’il n’est pas question d’état d’âmes dans ce genre de cas. Autrement dit, il n’est pas possible de cautionner le non respect des accords et constitutions mis en place. Il faut donc que ces pays comprennent l’importance du respect de la démocratie. Néanmoins, il a été constaté une légère amélioration des conditions sécuritaires dans la sous région. La CEDEAO n’y va pas avec le dos de la cuillère Elle salue les efforts de sortie de crise en Guinée. Les chefs d’Etats demandent à  tous les membres de la transition de ne pas se présenter au prochain scrutin présidentiel prévu dans 6 mois. Ils appellent la communauté internationale à  soutenir ce pays dans ses tentatives de sortie de crise et rester toujours à  l’écoute pour une quelconque aide. Cela n’a pas pour autant incité la CEDEAO à  rayer la Guinée de la liste des pays suspendus de son instance. Le nouveau gouvernement étant formé il y a moins de deux jours, il serait certainement plus judicieux d’attendre et constater que le processus fonctionne comme souhaité. Concernant la Côte d’Ivoire et le Togo, la communauté ne passe pas par quatre chemins pour demander aux politiques de respecter les différents accords signés avec le même médiateur, le burkinabé Blaise Compaoré. Pour le cas de la Côte d’Ivoire, rappelons que le président ivoirien Laurent Gbagbo a dissout le gouvernement le vendredi dernier et demandé à  son premier ministre Soro Guillaume, de former un nouveau en trois jours. Une chose qui s’avère difficile pour le chef des forces nouvelles. C’’est dans cette optique qu’il a reçu le soutien du médiateur burkinabé qui a demandé à  ce qu’on lui laisse le temps de former son gouvernement et que tous respectent les accords signés à  Ouagadougou. Cas du Niger Par ailleurs, le médiateur nigérian Abdul Salami Aboubacar a présenté son rapport de sortie de crise au Niger. Les chefs d’Etats ont étudiés le dossier durant l’après midi d’hier. Et, les discussions il faut le dire, se sont tenues en l’absence des représentants nigériens. Les sanctions contre le Niger ont donc été maintenues en attendant un retour à  l’ordre constitutionnel normal. Les dirigeants ouest-africains expliquent que dans l’ensemble, les propositions du médiateur sont tout à  fait normales et ils sont au regret de constater que le président Tandja reste campé sur ses position et ne veut absolument pas reconnaitre la nécessité de recourir à  une solution équitable de sortie de crise. En gros, on peut retenir de cette 37e rencontre des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO, le maintien des différentes sanctions qui avaient été prises depuis un certain temps. Les discussions se sont bien déroulées sans la présence du président nigérian Umaru Yar’Adua, le vice-président Jonathan Good Luck le remplaçant.