Ce quatrième sommet a pour thème : « Investir dans les personnes pour la prospérité et la paix ». Y participeront également les hauts responsables des institutions de l’Union africaine et de l’Union Européenne, et plusieurs observateurs internationaux. Les trois axes contenus dans le thème retenu seront au C’œur des travaux de réflexion menés lors du sommet. Ce qui donnera aux dirigeants, d’abord, matière à  réfléchir sur les moyens permettant de promouvoir le capital humain par le truchement de l’éducation et la formation, ensuite la prospérité qui sera l’occasion de parler de développement socio-économique, et enfin la paix qui est une condition absolue au développement humain et à  la sécurité des personnes. s’exprimant au 5ème forum Economique UE-Afrique qui a préludé au sommet, le président malien Ibrahim Boubacar Keà¯ta a estimé que le thème « le rôle économique de la jeunesse » n’en demeure pas moins pertinent, tant il reste évident que la jeunesse est devenue un sujet de préoccupation commune. Il faut relever que le Mali, comme nombre de pays africains, connait une croissance démographique galopante avec une population estimée à  14,5 millions d’habitants, dont 9,4 millions sont des jeunes de moins de 25 ans, soit 65% de la population. « Ce rythme de croissance démographique, a dit le président, constitue un risque d’entrave aux efforts entrepris pour la réduction de la pauvreté et l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, « condition sine qua non » de toute amélioration du bien-être. ». Le président malien n’a ma manqué d’évoquer la crise grave que le Mali a récemment connue, avec le coup d’Etat militaire et l’occupation des 2/3 du territoire par « les forces obscurantistes ». Une situation qui, selon lui, « a affecté l’économie nationale, ainsi que la cohésion sociale. » C’’est pourquoi il dira que « dans ces conditions, notre jeunesse se trouve désœuvrée et a donc besoin d’un accompagnement de qualité, afin de jouer un rôle prépondérant dans le redressement et le développement durable du pays.Pour ce faire, J’ai pris l’engagement de redonner espoir à  notre jeunesse, et de lui garantir un avenir meilleur à  travers l’égalité des chances, partout sur le territoire national. » Mini-sommet sur la Centrafrique Co-organisé par la France, un mini-sommet a eu lieu à  Bruxelles ce mercredi, à  l’ouverture du sommet, sur la « nakba » au fond de laquelle la Centrafrique a cascadé. Ce pays a connu d’ailleurs un regain de violences au lendemain du lancement, mardi, de la mission militaire Eufor-RCA de l’Union Europénne, constituée d’un millier d’hommes dont le déploiement est attendu. Alors qu’à  Bangui, les nouvelles sont des plus mauvaises à  cause de « la chasse à  l’homme » que les milices chrétiens anti-balakas font subir aux musulmans, et surtout de l’entrée dans la danse des tueries des soldats tchadiens de la Misca qui ont tiré samedi sur la foule faisant 24 morts. Madame Catherine Samba Panza, la présidente de la Transition, sera présente pour dire les besoins de son pays sur le plan de la sécurité, de l’assistance humanitaire… Cette rencontre sur la Centrafrique, à  laquelle participera le secrétaire général de l’ONU, Ban KI-moon, sera l’occasion de rechercher les moyens de rétablir la stabilité, de lancer le processus de réconciliation nationale et de conduire à  bon port la Transition. Ce sommet dont la dernière édition a eu lieu en 2010 à  Tripoli réunira 80 dirigeants européens et africains qui discuteront de leur partenariat dans un contexte d’instabilité sur le continent africain.