Elles résistent, brisent le plafond de verre, dirigent des entreprises, s’engagent pour faire bouger les lignes, font briller le Mali sur le plan sportif ou artistique. Par leur courage ou leur créativité, ce sont des femmes qui inspirent. Une édition spéciale en ce mois de la femme, rend hommage à 50 figures féminines qui portent les couleurs du Mali au delà de ses frontières. Parmi elles, Oumou Sall Seck.
En devenant la première femme élue dans le nord du Mali, Oumou Sall Seck est devenue une intruse sur le terrain politique. Cette métisse, de père peul et de mère touarègue de 53 ans, a bouleversé les codes dans le Septentrion, jusqu’alors chasse gardée de la gent masculine, en devenant maire de Goundam en juin 2004. À l’époque, elle était avec Konté Fatoumata Doumbia, maire de la Commune I du District de Bamako, l’une des seules femmes maires du sur le terrain politique. Cette métisse, de père peul et de mère touarègue de 53 ans, a bouleversé les codes dans le Septentrion, jusqu’alors chasse gardée de la gent masculine, en devenant maire de Goundam en juin 2004. À l’époque, elle était avec Konté Fatoumata Doumbia, maire de la Commune I du District de Bamako, l’une des seules femmes maires du Haut représentant du Président de la République pour le dialogue inter-malien. En mai 2015, elle a mené à Ber, près de Tombouctou, une médiation qui a abouti à la libération de dix otages. La maire de Goundam a obtenu de nombreuses distinctions. En décembre 2008, elle est lauréate du Prix international des droits de l’Homme Pool Lauritzen. La même année, elle est récipiendaire du Trophée d’initiative décerné à plusieurs femmes battantes par le Président Directeur Général du Groupe Airness, Malamine Koné. En mars 2010, elle obtient le prix Women In Excellence de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Mali. Fin 2018, elle est nommée Chevalier de l’Ordre national du Mali.
