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8 Mars : « Femmes, prenez le pouvoir ! »

De Dilma Roussef (Brésil), à  Joyce Banda(Malawi), à  Park Geun-Hye(Corée du Sud) , les femmes prennent leur destin en main…

De Dilma Roussef (Brésil), à  Joyce Banda(Malawi), à  Park Geun-Hye(Corée du Sud) , les femmes prennent leur destin en main et occupent désormais de hautes fonctions. En ce 21è siècle, les femmes sont aussi plus que jamais confrontées aux conflits, elles sont les premières victimes de ces guerres décidées par l’homme, et enfin de compte, elles demeurent les grandes artisanes de la réconciliation et de la Paix. Huit femmes chefs d’Etat dans le monde On compte aujourd’hui huit femmes chefs d’Etat dans le monde. Parmi les plus connues, il y a Dilma Roussef, la présidente du Brésil. Candidate du Parti des travailleurs, Dilma Rousseff est élue à  la tête du pays en 2010. En 2011 et 2012, le magazine Forbes la situe au troisième rang du classement des femmes les plus puissantes du monde. Joyce Banda, elle est la première femme élue Chef d’Etat en Afrique austale au Malawi, depuis avril 2012. Après avoir été ministre des Femmes et de l’Enfance puis vice-présidente. Ses efforts ont depuis porté sur la restauration de bonnes relations avec les pays développés qui pourraient fournir de l’aide au Malawi. N’oublions pas Cristina Fernandez de Kirchner en Argentine o๠encore, Ellen Johnson Sirleaf au Libéria, élue depuis 2006. Réélue en 2011, cette ancienne économiste de 74 ans est la deuxième femme à  assurer la fonction dans son pays après l’intérim de Ruth Perry dans les années 90. En Corée du Sud, Park Geun Hye, a été récemment porté au sommet. Elue avec 51% des voix, elle prévoit de ne pas mener une politique frontale face à  la Corée du Nord et devrait mettre l’accent sur l’économie, principale préoccupation des classes moyennes. Oui la femme en ce 21è siècle prend de plus en plus les rênes des nations, des états pour une meilleure gestion des peuples, des ressources et aussi pour instaurer une gouvernance autre que celle des Hommes. Le Pouvoir, oui, il s’arrache ! Car ce ne sont pas les hommes qui vont le leur donner. C’’est pourquoi, à  chaque fois qu’une femme est élue quelque part dans le monde, tout le monde applaudit ! D’abord pour reconnaà®tre une avancée certaine dans le statut du sexe dit faible, mais aussi parce que l’élection des femmes est porteur d’espoirs immenses. Qu’est-ce qui explique que des nations soient plus mûres que d’autres pour porter les femmes au sommet ? Un proverbe dit qu’une femme qui éduque un enfant éduque toute une nation. Ces nations là  ont-elles des hommes aux valeurs féministes inculquées par leurs mères. En A Et à  des échelles moins hautes, il y a les femmes ministres, les femmes garde des sceaux ou encore les femmes députés, maires, présidentes d’institutions comme la Sud Africaine Dlamini Zuma, après une âpre bataille avec son prédécesseur Jean Ping. Saluons ces avancées qui promettent des mondes plus justes et moins porteurs de guerres. Au Mali : parole aux femmes du Nord Le grand problème fut ces derniers moins, la situation des femmes réfugiées du nord, ( près de 150 000) plongées d’un seul coup dans l’obscurantisme par des rebelles armés. Aujourd’hui déplacées à  Bamako, ces femmes aimeraient retourner dans leurs villes, à  Gao, Kidal ou Tombouctou. Porte-paroles, deux femmes se sont particulièrement distinguées. Mme Seck Oumou Sall, maire de la commune de Goundam (cercle de Tombouctou), qui mené un plaidoyer inlassable depuis l’occupation en Avril 2012, par les groupes armés, pour garder le contact avec les femmes restées au nord du Mali. Membre du collectif des élus du Nord, elle a plusieurs fois fait l’aller-retour entre Bamako et sa commune pour porter assistance à  ses sœurs du nord. De son côté, la député de Bourem cercle de Gao), Mme Haidara Aichata Cissé, dite Chato mène un lobbying actif sur le plan national et international pour lutter contre la propagande du MNLA dans la résolution du conflit malien. Des dames comme Mme Sidibé Aminata Diallo ont également milité au sein de la Coalition pour le Mali ou encore Mme Fatoumata Siré Diakité, au sein de l’APDF ( l’association pour la promotion du droit des femmes). Une mention également à  Mme Alwata Ichata Sahi, Ministre de la promotion des femmes au Mali, ressortissante du nord, et qui a visité les camps de réfugiés voisins, au Niger, au Burkina Faso pour écouter les doléances de nos sœurs déplacées hors du territoire. Porteuses de paix, de dialogue, les femmes seront encore au premier plan pour reconstruire la Paix et la cohésion sociale au Mali. Mères de l’humanité, leur rôle est crucial pour la gestion des conflits, comme le fait inlassablement la sénégalaise Bineta Diop à  travers sont ONG Femmes Africa Solidarité(FAS). Toutes ces femmes sont des exemples à  suivre. En ce 8 Mars 2013, nous saluons leur action et souhaitons une bonne fête à  toutes les femmes du monde !