InternationalInternational, Monde




A Goundam et Diré, les rebelles provoquent la panique

Ce mercredi 14 mars, vers 17 heures, une colonne de véhicules des bandits armés du Mouvement national pour la libération…

Ce mercredi 14 mars, vers 17 heures, une colonne de véhicules des bandits armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad MNLA, a fait son irruption de façon simultanée dans deux villes de la Région de Tombouctou. Il s’agit de Diré et de Goundam. A Diré, cinq à  six véhicules dont l’ambulance du centre de santé de référence, deux motos de marque DT ont été enlevés. On apprend également l’enlèvement d’un gendarme et deux policiers. « Ils se sont dispersés à  travers la ville. Trois véhicules sont passés devant moi. Ils ont enlevé cinq à  six véhicules. A l’heure o๠je vous parle (17h 14mn), ils sont entrain de quitter la ville », nous a confié un habitant sur place sous le couvert d’anonymat. A la même heure, trois véhicules sont rentrés à  Goundam. A la brigade de gendarmerie, ils n’ont trouvé que deux malheureux gendarmes. Selon un témoin, ces deux agents ont été enlevés. A la Préfecture, les bandits ont fait descendre le drapeau national avant de le brûler. Le médecin chef et son chauffeur qui rentraient d’une mission de Tombouctou, ont été dépossédés de leur véhicules. Les bandits armés se sont ensuite rendus à  la Perception o๠ils ont fait sauter les portes par des balles. Des témoins affirment qu’ils ont enlevés tous les ordinateurs et des documents. Saccages et enlèvements Les rebelles ont aussi enlevé le véhicule d’un chef de garage et deux motos DT. A la caisse d’épargne Jiguiyasoba, ils n’ont rien trouvé sur place. Cette visite des bandits armés a fait le bonheur des pensionnaires de la prison de Goundam qui ont tous été libérés. A la mairie, nous a confié une source, les « petits bandits » comme les qualifient les habitants dans leurs causeries, n’ont rien trouvé. « Ce sont des bandits à  la recherche de nourritures et d’argent. Des petits garçons avec des fusils de chasse. », nous a déclaré au téléphone un habitant. Par ailleurs, on déplore l’inexistence de forces de sécurité dans ces localités. Selon une source, tous les militaires se trouvent actuellement à  Niafunké, la localité qui avait été attaquée, il ya un mois par les bandits armés. Les populations du nord vivent toujours avec la peur au ventre.