Financée par le PNUD et l’Agence de l’environnement et du développement durable, la bande dessinée « A ka nyi, A man Nyi! » fait la part belle à  l’environnement et aux préoccupations de l’heure en la matière. Plus que le message qui est véhiculé à  travers ces histoires savamment illustrées et au texte simple et percutant, c’est aussi la forme qui plaà®t. Comment faire passer de beaux messages dans un format agréable, accessible et plein de couleurs. Première histoire, Abou et Assi se préparent pour aller à  une fête ou Balani Show, sur une place o๠il y a habituellement des ordures. Pour Abou, c’est la surprise, l’endroit est propre. Pendant les grandes vacances, d’autres enfants ont nettoyé afin de rendre leur environnement propre, pour faire la fête. Alors, désormais, plus personne ne doit jeter de papiers ou tout autre chose pour salir, prévient Assi. Au fil des pages, d’autres thématiques sont évoquées par nos deux amis. Comment économiser l’énergie, surtout lorsqu’on vit dans un pays o๠les délestages sont légion. Abou et Assi nous donnent de belles leçons d’enfants sensibles à  leur environnement mais aussi au développement durable. Les eaux usées, les sachets plastiques qui gâchent l’environnement, sont un paysage habituel de la capitale malienne. Là  encore, Abou et Assi prennent leur bâton de pèlerin et sensibilisent. Ne pas verser d’eaux sales dans les rues, ni d’ordures dans les caniveaux qui se bouchent à  chaque hivernage, le message est lancé à  tous, aux adultes surtout, qui ont des gestes contraires aux bonnes habitudes environnementales. En classe, nos deux amis apprennent aussi les conséquences du changement climatique et l’impact sur l’environnement. Les solutions pour protéger la biodiversité, pourquoi il faut planter des arbres ou préserver le fleuve Niger, menacé par la pollution et l’ensablement, aucun thème n’est négligé dans cette bande dessinée, illustrée par le talentueux Julien Batandéo et écrit par Célia d’Almeida. Alors, vite, plongez-vous dans « A ka nyi », ce qui est bien et dans « A ma nyi », ce qu’il ne faut surtout pas faire. Car notre environnement, c’est d’abord nous qui nous en occupons !