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A la découverte de « Soleil d’Afrique »

En prenant l'initiative de la création de cet espace, le groupe d'artistes plasticiens (initiateur dudit projet, ne pouvaient être mieux…

En prenant l’initiative de la création de cet espace, le groupe d’artistes plasticiens (initiateur dudit projet, ne pouvaient être mieux inspirés. Ce centre culturel moderne se veut une opportunité de promotion et de valorisation des jeunes artistes tant au Mali qu’à  l’étranger afin d’améliorer leurs conditions de vie ainsi que la qualité de leur art. Un projet novateur Crée en 1999 avec le soutien financier de la Fondation Prins Claus des Pays-Bas, le Centre culturel «Â Soleil d’Afrique » constitue une fierté de l’art malien. l’objectif visé par la structure et ses initiateurs est d’offrir aux artistes plasticiens, notamment de la jeune génération, la possibilité de s’épanouir, de découvrir et de se faire connaà®tre à  travers des ateliers nationaux et internationaux, des expositions, des débats et des formations. Espace de rencontre o๠l’échange d’idées est un facteur de stimulation la création artistique, le Centre «Â Soleil d’Afrique », revêt le cadre de formation et de recherche pour plus des 60% des jeunes artistes. «Â C’’est véritablement une chance pour la promotion de l’initiative et de l’expression culturelles dans notre pays » explique le 10 août dernier ce jeune artiste burkinabé venu à  Bamako pour prendre part à  deux semaines de formation sur la réalisation de spots publicitaires. De la sculpture à  la peinture, en passant par les multimédias, tous les domaines des arts plastiques sont représentés et offre des opportunités de formation à  plusieurs autres artistes de la sous-région : Togo, Bénin, Burkina Faso, Sénégal, etc. Ce centre est unique en son genre sur la scène culturelle de notre pays. Le choix du nom n’est nullement fortuit, comme nous l’explique du Centre, Hama Goro. Pour lui, à  travers ce nom il s’agit de mettre en relief le rayonnement de l’Afrique à  travers la richesse de son patrimoine artistique et culturel. «Â Il fournit un terrain de création fertile aux artistes maliens. Et pour le centre, les échanges de l’intérieur et de l’extérieur s’inscrivent dans une continuité plutôt qu’une rupture. l’importance des échanges est primordiale particulièrement pour les jeunes artistes, o๠l’ouverture sur le monde semble être une nécessité. Cela, en terme de perspectives économiques que de curiosité intellectuelle » explique M. Goro. Au service de l’art contemporain De sa création à  nos jours, les activités du centre se sont concentrées sur des problématiques et des enjeux contemporains, tels que l’environnement et le besoin de réalisation et de recyclage, l’échange culturel sud-sud, la transformation des matières traditionnelles comme le bogolan et son impact culturel. Le centre met également sur pied des ateliers de formation et de renforcement des capacités en multimédia et en arts plastiques, ainsi que des ateliers, des discussions et des débats concernant les problématiques et enjeux de l’art et la société contemporaine. l’arbre ne doit, cependant, pas cacher la forêt. Car l’une des principales difficultés de ce Centre, regrette son directeur, reste liée au financement de ses activités et à  l’autonomie financière de la structure. Soleil d’Afrique, comme à  l’image du secteur culturel de façon général, doit faire face à  la dure réalité de la problématique de financement. Mais en attendant, l’existence du Centre est un coup de pousse aux initiatives de valorisation de la culture au Mali et dans la sous-région. Comme pour dire que si le Centre n’existait pas, il fallait le créer.