Le binôme eau et assainissement est au centre des préoccupations depuis mardi à  la faveur d’un forum de trois jours qui se tient au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Pendant trois jours, les participants plancheront sur des thèmes relatifs à  l’eau et l’assainissement à  travers des conférences-débats et en plénière et groupes thématiques animées par des experts issus des différents services techniques des domaines concernés. Selon le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga, la proportion d’individus possédant un système d’assainissement adéquat est de 14% à  l’échelle nationale. Ceux-ci ne sont que 27%, indique-t-il, en milieu urbain et périurbain et 6,4 % en milieu rural dans le domaine de la santé, les études ont démontré que plus de 50% des affections recensées sont dues aux maladies engendrées par le manque d’accès à  un assainissement adéquat comme les gastro-entérites, la schistosomiase et la parasitose. Et le ministre de donner l’assurance que son département mettra tout en œuvre pour les recommandations de ce forum soient suivies d’effet. Le parrain de la cérémonie, le président du Haut conseil des collectivités, Oumarou Ag Ibrahim Haà¯dara, a estimé que le forum vient à  point nommé. Le forum se tient, a noté le parrain, au moment o๠le pays traverse des problèmes cruciaux liés aux fluctuations climatiques avec leur corollaire de sécheresse cyclique. La vulnérabilité du pays impose d’échafauder des plans d’action assorties de stratégies en lien avec l’ambition des autorités de mobiliser les citoyens et d’instaurer un dialogue multi acteurs autour des problématiques d’eau et d’assainissement. l’accès à  l’eau potable et à  un assainissement de qualité de manière durable est un droit fondamental pour tous les hommes, est inscrit au C’œur des projets et programmes de développement de l’ensemble des collectivités et consacré par le cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté, il demeure une problématique à  laquelle, il faut apporter des répondes adéquates. Il urge de réduire au plan national, la fracture quant à  l’accès au système d’assainissement de qualité auquel seulement 11% de nos compatriotes sont éligibles. Les statistiques sont évocatrices avec 30% notamment ceux vivant en milieu rural et périurbain peinent à  s’approvisionner en eau potable.