Accord de Ouaga: le comité de suivi appelle à l’apaisement

Les discussions ont duré toute la journée du lundi 22 juillet. Et comme le souligne le communiqué final, les arrangements…

Les discussions ont duré toute la journée du lundi 22 juillet. Et comme le souligne le communiqué final, les arrangements sécuritaires, la mise en œuvre de l’accord et notamment les mesures de confiance entre gouvernement et touaregs, la réconciliation, la justice et la mobilisation financière et technique ont également été abordés. Le comité a lancé un appel à  l’apaisement et à  la retenue, en s’abstenant à  des actes ou de propos de nature à  inciter à  la violence, à  la haine ou à  toute confrontation inter communautaire. Il demande aux parties concernées d’accélérer l’application de l’accord de Ouagadougou et de respecter les engagements pris. Difficulté dans la mise en application de l’accord La mise en application de l’accord, se heurte à  des difficultés, notamment ce qu’on appelle les mesures de confiance entre le gouvernement malien et la rébellion touarègue. Les retards dans l’application de l’accord, et la présence de nombreux hommes armés non cantonnés font planer quelques réserves sur la stabilité de la zone. Il est à  noter qu’en fin de semaine dernière, des incidents ont eu lieu à  Kidal et Tessalit dans le Nord du Mali, le fief du MNLA. Des heurts entre populations touaregues et populations noires ont fait quatre morts, et des agents électoraux ont été enlevés puis relâchés. Le MNLA nie toute implication dans ces événements. Mais il est clair que la tension est toujours présente à  Kidal, à  l’approche du scrutin. l’administration n’est à  ce jour que partiellement retournée dans la ville, et la campagne électorale y est presque inexistante. Ont pris part à  la rencontre, des représentants du gouvernement malien, du MNLA , du haut conseil pour l’unité de l’Azawad, ainsi que de toutes les parties médiatrices, entre autres les Nations Unies, l’Union Européenne, les pays voisins du Mali, ou encore la CEDEAO.