Accord de paix : vers plus de pressions sur les rebelles

Le mardi 02 juin 2015, le président français, François Hollande, a reçu son homologue nigérien, Mamadou Issoufi, avec ses ministres…

Le mardi 02 juin 2015, le président français, François Hollande, a reçu son homologue nigérien, Mamadou Issoufi, avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangère. Au cours de leur entretien, il a été question de l’Accord de paix d’Alger, signé depuis le 15 mai 2015 à  Bamako par le gouvernement malien, les groupes armés pro-gouvernementaux et la médiation internationale. Tandis qu’une partie belligérante, la Coordination des Mouvements de l’Azawad, n’a toujours pas signé. Les présidents français et nigériens, ont appelé la CMA à  signer. Alors que depuis le 25 mai, des consultations réunissent à  Alger les parties prenantes au processus, la Médiation élargie, dans le but, peut-on lire dans le communiqué de la Médiation datée du 29 mai, « d’identifier les actions à  engager suite à  l’entrée en vigueur, le 15 mai 2015, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ».La Médiation a aussi rappelé, dans son communiqué, les objectifs visés par ces consultations, à  savoir « la mise en place des conditions du parachèvement du processus de signature de l’accord dans les plus brefs délais et la clarification de la méthodologie et des modalités de mise en œuvre de l’Accord ; la réaffirmation par les parties prenantes au processus d’Alger de leurs engagements en faveur d’une cessation totale et définitive des hostilités ; l’examen des préparatifs engagés pour la mise sur pied du Comité de suivi de l’Accord et la tenue, dans les délais fixés par l’Accord, de la première réunion de cette instance. » « Il est important que des pressions puissent être menées sur ces acteurs pour qu’ils signent cet accord de paix afin de pouvoir isoler les terroristes », a déclaré le président Issoufouà  l’AFP à  sa sortie de l’à‰lysée.l’Accord de paix, une fois mise en place, devra permettre de reconstruire un Etat qui n’a jamais été solide depuis 1960, et de tourner la page des rebellions qui n’en finissent pas d’éclater dans la partie nord. Boubacar Sangaré