Action en justice contre le BIPREM

Une plainte vient d'être introduite auprès du tribunal de grande instance de la commune III du District de Bamako par…

Une plainte vient d’être introduite auprès du tribunal de grande instance de la commune III du District de Bamako par un collectif d’une centaine d’associations. Au cours d’une conférence de presse tenue le 24 mars à  la Maison de la Presse, la responsable du collectif a apporté des éléments d’information sur les griefs contre le BIPREM. Le collectif des associations pour le développement socio-économique et la paix au Mali sous la houlette de Mlle Marie-Reine Koné a porté à  la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il a décidé de porter plainte contre le Bloc d’Intervention pour une Réunification Entière du Mali (BIPREM-FASO KO) et son leader Lacine DIAWARA pour dénonciation calomnieuse sur la personne du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita. La dite plainte enregistrée au tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako, a été déposée le lundi 21 mars 2016 à  travers le Conseil du Cabinet de Me MODIBO CISSE, avocat à  la Cour. Cette plainte contre le BIPREM FASOKO se justifiait du moment o๠celui-ci avait a porté des fausses accusations contre le président de la République, première institution du Mali et contre son gouvernement. En tant que citoyens responsables, les membres du collectif se sont sentis viser par ce montage de calomnies et qui porte atteinte grave à  la stabilité et à  la cohésion dans notre pays, qui peine à  se remettre d’une grave crise qui a fait trop de victimes et de dégâts et porté préjudice au développement économique et social du pays. Constitué d’une centaine d’associations, ayant chacune son récépissé, le collectif estime que la plainte du BIPREM-FASO KO contre le président, devant la Haute Cour de Justice était « une plaisanterie de mouvais goût. Une dénonciation calomnieuse pouvant ternir l’image de notre pays, qui souffre déjà  assez des enjeux politico-sécuritaire auxquels il fait face depuis quatre (4) ans’. Convaincu que « la paix, la réconciliation et le désir de vivre ensemble ne seront possibles que dans la conjugaison des efforts et dans la quiétude », le collectif des associations pour le développement socioéconomique du Mali a dénoncé l’instrumentalisation et la manipulation de l’opinion nationale et internationale par une association « politisée ».