Affaire des bérets rouges : la libération annoncée attendra encore !

Dans la nuit du 18 janvier, la nouvelle de la libération des bérets rouges et autres militaires détenus au camp…

Dans la nuit du 18 janvier, la nouvelle de la libération des bérets rouges et autres militaires détenus au camp I a été accueillie avec joie dans leurs famille respectives. De sources concordantes, l’accueil de ces détenus au camp para de Djikoroni ou est basé le 33è régiment des commandos para aurait constitué une mobilisation de taille comme le témoigne cette femme : « Je serai tellement heureuse de voir mon mari rentrer à  la maison ». Hélas ! la joie fut de courte durée, car après l’annonce de la libération des détenus, parents, épouses et enfants devront encore attendre. l’information est pourtant parvenue de militaires, sur cette remise en liberté ordonné par le juge d’instruction en charge du dossier… Les interrogation des uns et des autres vont bon train après le blocage de la procédure. « Pourquoi ces bérets rouges ne sont pas encore libres?», « Qui bloque cette libération ?», s’interrogent parents et proches des détenus. Parmi eux, le commandant Malamine Konaré, fils de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, toujours détenu. Impatience et procédures judiciaires Sur cette libération, les informations sont contradictoires,. Pour les uns, le Procureur de la République du Tribunal de la Première instance de la commune III tarde à  donner l’ordre de remise en liberté. D’autres sources indiquent que les ex putschistes avec à  leur tête, le capitaine Sanogo, cherchent à  influencer le parquet chargé du dossier. « l’ex-junte de Kati ne va jamais accepter cette libération, qui constitue un vrai risque pour les bérets verts », exprime un proche de Kati. Le juge chargé du dossier joint par téléphone se refuse lui à  tout commentaire. Au niveau du ministère de la justice, on rejette toute instrumentalisation du département. Le Code de procédure pénale, peut on lire dans une note d’information du ministère de la justice (voir-ci contre), donne au Ministère public un délai total de 15 jours pour soit s’opposer à  la mise en liberté o๠bien au contraire l’ordonner. « Nul doute que le ministère public aura à  C’œur de concilier le droit des détenus et la nécessité de protéger l’ordre public, surtout en ce moment de crise sécuritaire. ». « En tout état de cause, le Ministère de la Justice donne l’assurance à  la communauté nationale et internationale qu’il veillera scrupuleusement à  l’observation stricte de la loi et des droits des personnes visées. », conclut ladite note. Il faudra pour les proches des bérets rouges encore détenus prendre leur mal en patience, d’autant que ce corps de l’armée malienne avait fait savoir sa volonté de participer à  l’offensive militaire française menée en terre malienne par la France.