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Affaire Germaneau : Réactions de la presse Malienne et internationale

"Raid anti aqmi au Nord-Mali : Le "Mali n'était pas informé", titre le journal Le Républicain ce lundi matin. Raison…

« Raid anti aqmi au Nord-Mali : Le « Mali n’était pas informé », titre le journal Le Républicain ce lundi matin. Raison pour laquelle le président Malien aurait quitté vendredi le sommet de la CENSAD en pleine séance plénière; une information largement relayée par les agences de presse étrangères et algériennes comme pour pointer du doigt un manquement du président ATT. Une fois à  Bamako, indique le journal L’Aurore, » ATT a reçu à  Koulouba les émissaires du président Mauritanien en la personne du chef d’à‰tat major particulier de Mohamed Ould Abdelaziz en personne, du ministre de la Défense et du Directeur de la Police mauritanienne, porteurs, « d’un message ultra confidentiel  » du président mauritanien. Six hommes auraient été tués, une prise importante. Une victime a cependant été tué. Michel Germaneau, 78 ans, retraité sans attaches, dont la mort émeut outre atlantique. « ATT trahi par ses pairs français et mauritanien, Le président malien, jadis courtisé et choyé pour ses interventions salutaires en vue de la libération d’otages occidentaux, semble désormais écarté des opérations de lutte contre les terroristes. Son pays n’a pas été impliqué ni de près ni de loin au raid du jeudi dernier sur son propre territoire. », indique l’Aurore. Pour le journal Français, La Tribune, » Que des opérations militaires soient menées sur un territoire étranger, pose des questionnements ». »Si l’armée malienne avait été associée à  l’opération, ses chances de succès auraient été plus élevées. Les terroristes auraient été pris en étau, certains auraient pu être capturés vivants et constituer une précieuse source d’information pour récupérer l’otage français », juge l’Indépendant de Bamako. En France Dans une courte déclaration à  la presse, ce lundi à  10h30, le président de la République a confirmé le décès de Michel Germaneau, l’otage français retenu au Niger puis Mali. Dénonçant un «acte barbare, odieux», Nicolas Sarkozy a parlé «d’un assassinat», confirmant que les ravisseurs n’avaient pas attendu la fin de l’ultimatum. Par ailleurs, le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner est attendu au Mali, en Mauritanie, et au Niger. Alors que certains affirment que l’otage aurait tué depuis près d’un mois et que l’enregistrement sonore n’était qu’un leurre… Dialogue ou offensive militaire ? Un journaliste malien indique cependant que la solution militaire n’est pas issue, « il faut toujours opter pour le dialogue comme l’a toujours fait le président Malie », voyez l’affaire Camatte. Cela peut-il conforter le président Malien, dont on murmure, qu’il « avait sa tête des mauvais jours », lors du trajet retour de Ndjamena. L’on attend sa déclaration.