Politique




Affaire du soldat Diarra dit Seydou Samaké : le démenti du ministère de la Défense

C’est avec indignation et amertume qu’on a vu le soldat Seydou Samaké papier à la main à l’ORTM, la semaine…

C’est avec indignation et amertume qu’on a vu le soldat Seydou Samaké papier à la main à l’ORTM, la semaine dernière, pour dénoncer l’inertie de la hiérarchie pour sa prise en charge alors qu’il a été blessé lors d’une mission d’escorte en 2014. Situation qui avait mis tout le un peuple mal à l’aise. Une semaine, après, le département a donné de clarifications.

Au lieu de faire l’union sacrée derrière notre vaillante armée qui se bat contre des bandits armés, groupés terroristes et des menaces de toutes sortes, on assiste à des pratiques tendancieuses qui sapent aujourd’hui le moral de la troupe. Au regard des actions malveillantes et subversives en cours, tendant à discréditer les forces armées et de sécurité, le département a jugé nécessaire d’apporter la bonne information aux militaires et à leurs familles.

Un communiqué rendu public et signé du colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du département, apporte un démenti sur certaines allégations tendant à faire croire que le soldat blessé, a été laissé pour compte sans prise en charge médicale adéquate. Conscient de la nécessité d’informer l’ensemble des populations maliennes sur les efforts consentis dans le cadre du renouveau de l’armée, le colonel Sidibé confirme que « Diarra dit Seydou Samaké a été évacué en Tunisie sur civière le 06 juillet 2015, accompagné d’un médecin militaire.

Il a été pris en charge le 07 juillet pour sortir le 31 octobre 2015, après quatre mois d’hospitalisation qui ont coûté dix millions de F CFA. Un deuxième évacuation du même soldat était programmée pour le 20 de ce mois avec un coût prévisionnel de huit millions de nos francs  », explique-t-il. Selon le porte-parole, entre les deux évacuations, l’intéressé a aussi bénéficié d’un suivi médicale régulier, notamment à l’hôpital militaire, et a également subit des examens cliniques au service psychiatrique de l’hôpital du Point G, aux frais de l’armée. Aujourd’hui, le montant total des dépenses engagées ou en cours d’engagement au profit du soldat Samaké, avoisine les 20 millions de nos Francs. « L’Armée en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance garde un souci constant des conditions de vie et de travail des hommes », a-t-il souligné.