La Fondation pour le développement spatial veut collecter 150.000 dollars d’ici à  la fin janvier pour lancer une étude de faisabilité mais elle n’a récolté qu’environ 13.000 dollars à  quelques semaines du délai. « Nous sommes confrontés à  beaucoup d’afro-pessimisme. Tout ce qui est optimiste, ce qui vise à  nous tirer vers les secteurs de pointe, est reçu avec scepticisme. Mais je suis convaincu que l’Afrique peut le faire, sans aucun doute » a déclaré Jonathan Weltman, le patron de la Fondation. Si l’objectif n’est pas atteint, les initiateurs promettent de continuer, quel que soit le résultat de cette première collecte de fonds. Le projet vise, selon ses promoteurs, à  susciter l’intérêt des jeunes africains pour les études scientifiques et technologiques. Il prévoit de lancer l’étude de faisabilité d’ici fin novembre, avant la présentation du projet lors d’une conférence internationale. A ceux qui lui conseillent de dépenser de l’argent pour lutter contre le virus Ebola au lieu de rêver à  la lune, Jonathan Weltman répond que l’éducation est le meilleur investissement possible pour aider au développement de l’Afrique. Et d’ailleurs, pourquoi la lune ? Pour le scientifique, chaque enfant africain pourra sortir devant chez lui, lever les yeux au ciel et partager sa fierté avec tous les habitants du continent, qui a récemment dépassé le milliard d’êtres humains. En attendant, Africains ou citoyens du monde connectés à  Internet peuvent déjà  prendre connaissance du projet, et même contribuer à  son financement sur http://africa2moon.developspacesa.org/