La quatrième édition 2016 de Africalia a tenu toutes ses promesses. Près de 450 participants, alors que les organisateurs n’en attendaient que 400, 347 entreprises, 23 pays représentés, des rencontres riches et des échanges fructueux. C’est ainsi qu’on peut résumer le tour de force réussi par les autorités burkinabé dont la capitale se relève lentement des attaques terroristes en janvier dernier. Une mobilisation qui a fait dire au représentant de la délégation spéciale de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), structure organisatrice de l’événement, que C’’est le témoignage « éloquent de l’intérêt du reste du monde pour le formidable potentiel que représente de l’Afrique et la dynamique de sa croissance économique ». Basé sur des rencontres B2B, Africallia ouvre les portes de l’Afrique de l’Ouest aux entreprises du monde entier, à  la recherche de partenariats, commerciaux, techniques ou financiers.Le premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thiéba, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a présenté la situation économique actuelle du Burkina aux hommes d’affaires. Pas très reluisante, mais qui fera un bond qualitatif, selon lui et dans peu de temps. Sur les leviers à  activer, il y a l’environnement des affaires à  améliorer. « Il y a tellement d’opportunités dans notre pays, dans différents domaines » a poursuivi le premier ministre, rassurant que des mesures seront prises pour un environnement des affaires attractifs à  même d’attirer davantage les investisseurs privés, véritables créateurs de richesse et d’emplois. En plus des rencontres B2B, il y aura également des conférences sur la problématique de la maitrise de l’énergie. D’autres cadres sont également offerts aux participants et aux petites et moyennes entreprises ; le village des partenaires, le village des experts, le village international.