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AGETIC, la formation pour leitmotiv

Depuis le début de l’année 2017, l’Agence des technologies et l’information et de la communication (AGETIC) a entrepris un grand…

Depuis le début de l’année 2017, l’Agence des technologies et l’information et de la communication (AGETIC) a entrepris un grand chantier de renforcement des capacités, d’abord de ses agents, puis de tous les acteurs des TIC des structures étatiques et parapubliques, faisant de la formation un axe fort de ses missions.

« Nous avons fait des formations sur la conception d’application, de design de sites web, etc… Puis, avec la création il y a peu du département de cybersécurité, nous avons entrepris de renforcer les ingénieurs et les administrateurs réseaux avec une formation dispensée par un expert français et qui a été ouverte au public », explique Hamed Salif Camara, directeur général de l’AGETIC. Une occasion qui a permis aux initiateurs de se rendre compte de l’existence d’une demande assez importante de formation, les ingénieurs qualifiés de la place éprouvant le besoin de s’adapter aux évolutions de leur secteur.

D’autres modules sont prévus et dans le cadre d’un partenariat avec un prestataire local, l’AGETIC va former son personnel afin d’avoir à l’interne des développeurs et de se doter de ressources humaines compétentes pour développer des logiciels, faire des sites web ou travailler sur la cybersécurité. Depuis le début de l’année, plusieurs centaines d’agents de l’État ont été formés à l’utilisation des produits que l’AGETIC est désormais en mesure de proposer, tels qu’une application de gestion de courrier qui est en cours d’implémentation.

La question de la sécurité est également un axe central dans la politique de formation de la structure. « Nous venons de terminer une session avec les agents des ministères pour leur apprendre les bons réflexes sur, par exemple, quelle attitude adopter quand on se rend compte qu’on est victime d’une attaque informatique pour éviter de contaminer les autres personnes qui sont dans le même réseau », conclut Hamed Salif Camara.