l’usage nocif de l’alcool a provoqué quelque 3,3 millions de décès dans le monde en 2012, selon un nouveau rapport présenté en début de semaine par l’OMS. Face à ce constat, l’OMS lance un appel pour que davantage de mesures soient mises en Âuvre pour prévenir les décès liés à une consommation excessive d’alcool. l’alcool consommé pour se divertir, pour se relaxer ou pour oublier les soucis est loin d’être sans conséquence. Pris par le plaisir de l’alcool, certains buveurs ne savent pas se limiter ou du moins ne connaissent pas leur limite. Ils oublient ainsi les nombreuses conséquences qui peuvent en résulter pour eux même et aussi à la population. La consommation abusive d’alcool prend de l’ampleur surtout chez les jeunes qui en prennent de plus en plus précocement. Outre les maladies chroniques susceptibles de se développer chez ceux qui boivent de grandes quantités d’alcool pendant des années, la consommation d’alcool est aussi associée à une augmentation de risques sanitaires aà¯gus, notamment de blessures, en particulier lors d’accidents de la route. « Il faut faire davantage pour protéger les populations des conséquences négatives sur la santé de la consommation d’alcool» affirme Dr Oleg Chestnov, le sous-directeur de l’OMS chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale. Les études les plus récentes de l’OMS montre qu’en moyenne 17 litres d’alcool par an sont consommés par les buveurs. Le taux de décès lié à l’alcool chez les hommes s’élève -7 ,6% et 4% chez les femmes. Au Mali aussi, les jeunes sont touchés par le fléau de lÂalcoolisme. De plus en plus de voix s’élèvent pour appeler les pouvoirs publics à interdire la vente d’alcool aux mineurs, pendant que dans toutes les fêtes les bières et autres alcools forts coulent à flots.
