Algabass Intalla, Ag Najim, Ould Bounama etc… WANTED !

Terrorisme, reddition, crimes portant atteinte à  la sécurité intérieure de l'Etat, à  l'intégrité du territoire par la guerre, l'emploi illégal…

Terrorisme, reddition, crimes portant atteinte à  la sécurité intérieure de l’Etat, à  l’intégrité du territoire par la guerre, l’emploi illégal de la force des armes, dévastation et pillage public, crimes à  caractère raciste, régionaliste et religieux ou trafic international de drogue. Voilà  entre autres les chefs d’inculpation retenus par le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Daniel Amagouin Téssougué, contre une trentaine de personnes. Elles sont des rangs de MNLA, d’Ançar dine, du Mujao et divers autres narcotrafiquants. l’annonce du mandat d’arrêt a été faite à  la télévision nationale lors du journal télévisé de 20 heures. Ces criminels et narcotrafiquants font désormais l’objet d’une traque tant à  l’intérieur qu’à  l’international. Parmi eux figurent en bonne place : Iyad Ag Ghaly, Algabass Ag Intalla, Hamada Ag Bibi du mouvement Ançar dine, Sidi Mohamed Ould Bounama alias Sanda (Aqmi), Bilal Ag Cherif, Mohamed Ag Najim, Moussa Ag Assarid (Mnla), Cherif Ould Ataher , Abdrahamane Ould El Amr alias Ahmed El Tilemsi, Aliou Mahamane Touré(Mujao). Rompre avec l’impunité Cette décision du parquet traduit sa volonté de rompre avec l’impunité qui, selon lui, «Â constitue un terrain favorable à  l’application du phénomène criminel » aux antipodes des exigences de l’Etat de droit et de la construction d’une véritable démocratie. En tout cas, ce mandat d’arrêt sonne la fin de l’impunité à  l’égard des personnes qui, pour des raisons obscurantistes ont mis le Mali au devant des turbulences qu’il connaà®t aujourd’hui. Désormais dans le viseur, ces terroristes et narcotrafiquants seront bientôt traqués pour répondre d’ atrocités à  l’égard d’un pays qui leur avait tout donné (pour certains). C’’est le cas par exemple d’Iyag Ag Ghaly (Ancar Dine), qui il faut le rappeler, a même occupé une responsabilité diplomatique en sa qualité de Consul du Mali à  Djeddah à  l’époque d‘ATT. Il aura même négocié des libérations d’otages avec AQMI au compte du Mali… Alagabass Ag Intallah était lui député à  l’Assemblée nationale et bénéficiait à  ce titre de tous les privilèges grâce à  l’argent du contribuable malien. Il est aussi de l’une des grandes familles régnantes de Kidal, fief de la rébellion touareg. Moussa Ag Assarid est lui le prototype du renégat, membre et porte parole du MNLA. N’est-ce pas lui, fac-similé de la lettre à  l’appui, qui réclamait depuis la France auprès du défunt Mamadou Lamine Traoré, alors Ministre de l’Education nationale, une bourse afin de continuer les études qu’il avait entreprises avec les deniers publics. Mohamed Ag Najim a lui toujours vécu au Mali, avant d’émigrer en Lybie pour faire carrière dans la Légion verte de Kaddafi… Tous sont désormais recherchés pour être jugés et punis.