Alger II : la reprise ce mercredi

Pour cette reprise, les travaux commenceront par une rencontre entre les ministres des pays impliqués dans le processus des négociations…

Pour cette reprise, les travaux commenceront par une rencontre entre les ministres des pays impliqués dans le processus des négociations en cours. Ceux-ci feront le point sur l’évolution de la situation après la première manche achevée le mois dernier. L’équipe de médiation internationale sous la houlette de l’Algérie tiendra une rencontre le vendredi 17 octobre 2014 pour faire la synthèse des travaux à  la lumière des propositions reçues des différentes parties, c’est-à -dire le gouvernement malien et les mouvements armés. Cette synthèse sera ensuite présentée aux délégations qui rallieront Alger le dimanche 19 octobre 2014. Ce qui va marquer du coup le début des négociations directes entre le gouvernement du Mali et les groupes armés du nord en présence de la médiation internationale. Des négociations qui sont censées aboutir à  un projet d’accord. Les protagonistes se préparent tant bien que mal pour cette reprise. Le gouvernement malien par l’entremise du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a multiplié les rencontres pour faire le point de la première étape de cette seconde phase et clarifier la position du Mali pour la suite des négociations. Les groupes armés se préparent certainement pour le voyage algérien. C’’est le cas des groupes armés membres de la plateforme qui regroupe la CM FPR, la CPA et le MAA originel. Ils sont en rencontre présentement au Centre international de conférences de Bamako. l’objectif est, explique un membre d’un des groupes de la plateforme, de faire la restitution de leurs travaux lors de la première manche en septembre et par la même occasion accorder leurs violons sur un certain nombre de choses. Il faut rappeler que la seconde phase des pourparlers inter-maliens d’Alger avait connu une pause à  partir du 24 septembre après quatre semaines de travaux. Des groupes armés en l’occurrence le MNLA et ses alliés regroupés au sein de la coordination ont réclamé un Etat fédéral. Ce, malgré le fait que cette idée ne soit pas compatible avec l’esprit des engagements antérieurs comme les accords de Ouagadougou ou la feuille de route. Une remarque que la médiation n’avait pas manqué à  faire à  leur égard d’ailleurs. Pour sa part le gouvernement malien avait présenté une décentralisation poussée ou une régionalisation comme solution pour palier la crise de gouvernance qui est du reste une réalité dans toutes les zones du Mali.