Alger IV enfin ?

Après une semaine intense de concertations, notamment à  travers la réunion d'urgence convoquée les 5 et 6 février dans la…

Après une semaine intense de concertations, notamment à  travers la réunion d’urgence convoquée les 5 et 6 février dans la capitale algérienne, c’est reparti pour le quatrième round des négociations inter-maliennes de paix. Face à  la dégradation de la situation sécuritaire au nord du pays, en particulier dans la localité de Tabankort, les partenaires internationaux, tout comme le Conseil de Sécurité des Nations Unies avaient appelé à  cette reprise rapide des négociations. Il ne faut pas non plus omettre l’élan pris par les autorités maliennes avec la nomination de Modibo Keita, à  la Primature en début janvier. L’enjeu était de redonner un nouveau souffle à  ces négociations interrompues depuis le mois de Novembre 2014. D’ailleurs, la délégation malienne a déjà  rejoint Alger, et le Premier ministre malien est attendu dans la capitale algérienne mercredi. Alger IV promet: « Nous partons avec un esprit constructif et un grand sens des responsabilités avec le souci des enjeux et de notre responsabilité personnelle et collective dans ce processus. Nous ferons en sorte qu’il n’y ait pas de compromission et que l’intérêt supérieur du pays soit préservé lors du processus. Il faut une solution qui met tous les Maliens à  l’aise », a déclaré le chef de la délégation gouvernementale, Abdoulaye Diop, lors d’une conférence de presse. Dépasser le document de base Au delà  de la reprise des négociations, il faudra pour les parties aller au delà  des divergences déclarées depuis Novembre dernier et notamment sur le rejet du document de synthèse par une partie des acteurs de la coordination : « C’’est absolument normal que des points de vue divergents s’expriment sur la question. Même dans ces points de vue divergents, il y a des éléments qui nous aident. Tout le monde n’a pas à  être d’accord avec le gouvernement. C’’est une affaire nationale. C’’est trop dit de dire que C’’est largement rejeté », réitère Diop, qui n’omet pas les désaccords supplémentaires qui pourraient traver le processus de paix. De l’avis du ministre, des efforts sont menées pour l’arrêter les hostilités sur le terrain, et permettre aux protagonistes de reprendre le fil du dialogue…