Alpha Télécom, 3è opérateur de téléphonie au Mali

l'information est tombée hier à  l'issue du Conseil des ministres. La réunion hebdomadaire du Gouvernement a adopté un projet de…

l’information est tombée hier à  l’issue du Conseil des ministres. La réunion hebdomadaire du Gouvernement a adopté un projet de décret portant «Â approbation du cahier des charges de la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications d’un troisième opérateur dénommé Alpha Télécom au Mali. Pour mémoire, il est utile de rappeler que le groupement Planor/Kome CESSE/Monaco Télécom s’est classé premier avec une offre de 84 millions d’euros soit 55,1 milliards de FCFA, devant Bharti Airtel International (Netherlands) B.V et Viettel Global Investment JSC qui avaient proposé respectivement 19,7 milliards de FCFA et 10,9 milliards de FCFA. Pour l’attribution définitive de la licence, le Conseil des Ministres, du 12 septembre 2012 a adopté le cahier des charges relatif à  la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications. Par conséquent l’adjudicataire définitif est le groupement Planor/Kome CESSE/Monaco Télécom, dont la société de droit malien porte le nom de : ALPHA TELECOM MALI. Motif d’investissements Sous l’ancien président Amadou Toumani Touré, renversé par le coup d’Etat militaire du 22 mars dernier, le consortium Monaco Télécom/ Planor avait été le premier annoncé comme adjudicataire de cette troisième licence téléphonique malienne avec une offre, d’une soixantaine de milliards de FCFA (55,1 milliards de FCFA sur la table), de loin supérieure à  celle de ses autres concurrents comme Bharti Entreprises (une société indienne) ou Viettel (une société vietnamienne). Selon un conseiller du département des Nouvelles technologies, «Â cette adjudication vise à  encourager la concurrence et à  favoriser l’entrée progressive de nouveaux opérateurs dans tous les segments du marché des télécommunications afin de bénéficier d’un plus grand apport de l’investissement privé ». l’opérateur privé Orange Mali, arrivé en 2002 sous le nom de Ikatel-SA, se partageait jusque-là  le marché national avec l’opérateur historique Sotelma (Société des télécommunications du Mali). Selon le Gouvernement malien, l’arrivée d’un troisième opérateur téléphonique au Mali offre plusieurs avantages. «Â Elle permettra de constituer une source potentielle de ressources pour l’Etat et créer des recettes supplémentaires à  travers la création d’emplois directs et indirects », explique t-on. C’’est en juin 2011 que le gouvernement du Mali a lancé un appel d’offres pour l’octroi d’une 3ème licence de téléphonie mobile. A l’époque, il a même tenu à  rencontrer les investisseurs potentiels (notamment des opérateurs téléphoniques de renom et de grandes sociétés parmi lesquelles le sud africain MTN, EAZI Télécom, Telecel Faso, Monaco Telecom, Portugal Telecom, Bharti Entreprises, Sudatel) pour les édifier sur la vision du gouvernement pour le choix de la 3ème licence de téléphonie mobile. Ce troisième opérateur intervient après l’octroi d’une licence d’établissement et d’exploitation des réseaux et services de télécommunications à  un opérateur privé (Ikatel devenu Orange Mali en 2006) en plus de l’opérateur historique (la SOTELMA).