Amélioration du climat des Affaires au Mali : la Banque mondiale informe

l'évènement qui s'est tenu à  l'hôtel Radisson, a abordé plusieurs thématiques sur lesquelles intervient la Banque mondiale. Après le mot…

l’évènement qui s’est tenu à  l’hôtel Radisson, a abordé plusieurs thématiques sur lesquelles intervient la Banque mondiale. Après le mot de bienvenu du président du Réseau des journalistes économiques, Alexis Kalambry, les participants, tous journalistes ont assisté à  plusieurs exposés. Il s’est agi pour les différents intervenants de faire le tour d’horizon de l’ensemble des réformes réalisées avec l’appui de la Banque mondiale, ainsi que les perspectives envisagées. Améliorer le climat des affaires au Mali Le premier exposé qui a porté sur l’apport du groupe de la Banque mondiale sur l’amélioration du climat des affaires au Mali, était animé par Mahamoud Magassouba, consultant à  la Banque mondiale. Il accentua ses propos sur les objectifs et les différentes réalisations faites dans le cadre des phases 1 et 2 du Programme de reforme du climat des affaires au Mali. Parlant de la phase 1, M. Magassouba a laissé signifié que la Banque mondiale appui et assiste le Mali dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires Lancé en janvier 2008, la phase 1 de la réforme fut arrivé à  terme en décembre dernier, la Banque mondiale a eu le souci d’envisager encore une fois le meilleur pour l’amélioration du climat des affaires. Ce qui a conduit au lancement, en janvier dernier, de la phase 2 du programme. Cette fois ci, elle s’est fait accompagner par d’autres bailleurs de fonds intéressés à  appuyer le secteur des affaires. Il s’agit de l’Ambassade du Royaume des pays-bas et de l’Usaid. Dans la Phase 2 de son programme de réforme, la Banque mondiale a jeté son dévolu sur certaines structures telles que l’Agence pour l’investissement (API) et l’Agence pour l’aménagement des zones industrielles (AZI), qui bénéficient de son appui technique. Cependant, le conférencier a fait savoir que C’’est la Banque mondiale qui appui l’API en terme de financement. Le rapport Doing Business l’honneur est revenu ensuite à  Alice Ouédrogo de D’origine burkinabé, la spécialiste du développement du secteur privé d’édifier l’assistance sur les reformes du Doing Business. Partout, la conviction de l’institution financière internationale est la même : oeuvrer à  instaurer un climat attractif au Mali afin de promouvoir l’investissement. « C’’est facile de faire venir des investisseurs si l’environnement des affaires est assaini », a expliqué Alice Ouédraogo. Ainsi, dans son volet Doing Business, la Banque mondiale entend aider le gouvernement à  améliorer son climat des affaires. Rappelons que lors du dernier classement Doing Business, le Mali a réalisé un progrès important : en avançant de 162 (en 2009) à  156 (en 2010). Par ailleurs, la Banque mondiale travaille en corrélation avec l’Organisation pour l’amélioration du droit des affaires en Afrique (OHADA), à  travers l’évaluation de la réglementation des affaires et de son application. Comme priorité de réforme, Alice Ouédrogo pense que le Mali devra absolument protéger son climat des affaires, et donc les investisseurs.Toutefois, elle déplore au Mali, la grande passivité du secteur privé vis-à -vis de l’amélioration du climat des affaires. « Au Mali, le secteur privé n’est pas très engagé, quand bien même, il se doit de participer aux réformes. Pis, le secteur public a tendance à  l’ignorer… ». Investisseurs et litiges Une autre thématique de la journée se rapportait aux difficultés dont peuvent subir certains investisseurs au niveau des tribunaux de commerce. Objectif : afin que le traitement de litiges commerciaux ne souffrent pas davantage d’une lenteur. Voilà  un indicateur qui a beaucoup attiré le soutien de la Banque mondiale. Car depuis un certain temps, des experts de l’institution financière internationale travaillent en symbiose avec les autorités judiciaires pour trouver une solution efficiente à  la lenteur des tribunaux dans le traitement des affaires. Notamment, ce programme se penché sur le cas des tribunaux de Commerce au Mali. Pour matérialiser son engagement, la Banque mondiale a commis, à  cet effet des experts qui ont déjà  eu des séances de travail avec les responsables de cette juridiction. Ne connaissant que le règlement de litiges à  caractères commerciaux, cette instance juridictionnelle appairait comme très sensible aux yeux de la Banque mondiale. Dans son intervention, le représentant du tribunal de Commerce de Bamako Mohamed Marimantia Doucouré a démontré tout l’intérêt sa juridiction porte vis-à -vis de l’approche de la Banque mondiale. Les échanges se sont poursuivis autour d’un déjeuner en présence du tout nouveau représentant résident de la Banque mondiale au Mali, Ousmane Diagana. Prenant la parole, M. Diagana a salué la présence que les médias (notamment ceux maliens) portent à  l’endroit des actions de la Banque mondiale. Il a assuré que son institution s’emploiera volontière à  perpétuer de telles rencontres.