Ont répondu présents les membres du Conseil National des Personnes Agées, les représentants des Familles Fondatrices de Bamako, les Chefs de Quartiers de Bamako, les responsables des Associations de Retraités, le Réseau des Communicateurs Traditionnels pour le Développement au Mali et en Afrique (RECOTRADE), les membres du Haut Conseil Islamique, les représentants de l’AMUPI, de l’Eglise Catholique et la Coordination des Eglises Protestantes du Mali. Il s’agissait pour le Département d’informer au mieux les membres de la société civile sur l’AMO. A cette occasion, la CANAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), avec à  sa tête son Directeur Nouhoum Sidibé, a fait un large exposé sur l’AMO. Auparavant, le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Harouna Cissé a rappelé, dans son discours, que le Mali est engagé dans un processus d’amélioration de son système de protection sociale notamment en matière de santé depuis quelques années. Le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS} consacre une large place à  la couverture maladie. l’objectif majeur du régime d’assurance maladie, a-t-il souligné, est d’assurer, par une mise en commun des risques et des ressources, une couverture de qualité accessible au plus grand nombre notamment ceux qui, au sein du groupe cible, sont les moins solvables. Pour le Ministre Cissé, l’institution du régime d’assurance maladie obligatoire est la concrétisation d’une volonté politique qui a été mise en œuvre par une démarche progressive et prudente faite de plusieurs étapes. Les organisations syndicales de travailleurs, le patronat, les associations de retraités se sont engagées auprès du Gouvernement pourréaliser la mise en œuvre de l’AMO, a-t-il aussi précisé. «C’’est le lieu pour moi de les remercier pour leur engagement dans un dialogue social ayant fait la preuve de la pertinence de l’approcheconcertée et négociée qui a caractérisé la conduite de cette importante réforme », di-t-il. Au cours des échanges, plusieurs points ont été soulevés par les intervenants de la société civile relatifs entre autres à  l’aspect Obligatoire de cette assurance, au plateau technique, au conventionnement, au taux de cotisation, au déficit de communication…Les responsables de la CANAM, qui ont pris bonne note, entendent trouver au plus vite des solutions aux problèmes soulevés.