AN: ouverture de la session ordinaire d’avril

Le programme de la session est bien fourni. Plus d'une vingtaine de projets, notamment la loi sur la lutte contre…

Le programme de la session est bien fourni. Plus d’une vingtaine de projets, notamment la loi sur la lutte contre la corruption et la délinquance financière, sont déjà  déposés par le gouvernement sur la table de l’Assemblée nationale. « Son adoption contribuera, J’en suis sûr, à  restaurer la confiance entre le peuple et le gouvernement, et entre les gouvernants et les partenaires techniques et financiers » a déclaré Issiaka Sidibé, président de l’Assemblée. Plus de 80% d’entre nous sont à  leur première expérience de députés a-t-il poursuivi. « C’’est dire que la tâche s’avère difficile, mais je ne doute point de votre assiduité et de votre disponibilité qui vous permettront de créer les meilleures conditions pour la réussite de notre mission commune » a rassuré le président du parlement. Par ailleurs, l’honorable Issiaka Sidibé n’a pas manqué d’évoquer l’actualité du moment. Il s’agit du virus Ebola dont 3 cas suspects ont été détectés au Mali. C’’est ainsi qu’il a appelé la population à  ne pas céder à  la panique et a invité le gouvernement à  prendre toutes les mesures nécessaires à  la hauteur du danger. l’incendie qui a ravagé récemment le marché rose, le marché de cola et le marché de Médine, a attiré l’attention du président de l’Assemblée nationale qui a exigé que les responsabilités de ce phénomène devenu récurrent, soient situées. Quelques missions de l’Assemblée nationale du Mali à  l’extérieur ont également été évoquées. Le Bénin et le Burkina Faso, les invités de marque Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, et celui du Bénin étaient les invités de marque à  cette ouverture de la session d’avril. Selon le professeur Mathurin Coffi Nago, président du parlement béninois, la coopération interparlementaire entre les pays africains sont nécessaires. Une occasion pour lui de plaider pour une véritable dynamisation de la coopération entre les Etats et entre les parlements. « Nous devons contribuer à  la dynamisation de la coopération au sein des différents regroupements interparlementaires auxquels nous appartenons, à  savoir le CIP-UEMOA, le parlement de la CEDEAO, le parlement panafricain, l’Union parlementaire africaine, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, etc ». Quant à  son collègue burkinabé, C’’est un devoir familial, un geste de fraternité d’être présent. « Je veux parler de l’histoire de nos peuples, je veux parler de notre proximité géographique et culturelle, de notre communauté de destin » a-t-il rappelé.