AN: retour en plénière ce mardi

Les choses vont vite à  la Place de la République. Après l'élection du nouveau président de l'Assemblée Nationale l'Hémicycle planche…

Les choses vont vite à  la Place de la République. Après l’élection du nouveau président de l’Assemblée Nationale l’Hémicycle planche depuis le 22 janvier sur la relecture de son règlement intérieur avant la mise en place de son bureau. Une commission ad hoc est à  pied d’œuvre pour fournir des textes consensuels et permettant d’administrer au mieux le législatif malien. Elle est composée de toutes les sensibilités présentes dans l’hémicycle. Et ce mardi , elle devra présenter un rapport avec ses propositions d’amendement du Règlement intérieur » en plénière. C’est le nouveau règlement intérieur qui déterminera la composition du bureau de l’Assemblée, le nombre de commissions parlementaires et la taille des groupes parlementaires. Après l’amendement de la relecture par les députés, ce sera le tour de la Cour constitutionnelle de statuer sur ledit règlement intérieur pour sa validation. Débats en perspectives On s’attend en effet à  ce que les modifications proposées ne passent pas comme une lettre à  la poste. Il se murmure en effet dans les couloirs de l’Assemblée Nationale que la commission proposerait d’augmenter le nombre minimum de députés pour constituer un groupe parlementaire à  10 au lieu de 5 précédemment. Un changement qui n’avantagerait pas certains partis qui entendaient bien peser de leur poids dans la nouvelle Assemblée. D’autres indiscrétions nous apprennent que le RPM et l’opposition se regardent déjà  en chien de faà¯ence. Ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle la relecture du texte qui devrait s’achever le vendredi dernier s’est étendue jusqu’à  ce lundi. Autre point de divergence, la constitution des différentes commissions. Selon des sources crédibles, l’opposition serait déjà  dans logique de renoncer à  siéger à  l’Assemblée si leurs députés ne sont pas membres dans la commission qui doit étudier la loi des finances. Une position qui aurait pour but d’assurer la transparence de la gestion budgétaire de l’à‰tat.