Le Groupe d’Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (Gatia), principal mouvement armé membre de la Plateforme a refusé finalement de quitter la ville d’Anefis, situé à  120 kilomètres au sud de Kidal, bastion des rebelles touareg. « Nous venons de finir une réunion avec la médiation internationale. Elle nous demande de quitter sans conditions la ville d’Anéfis. Nous refusons catégoriquement » » déclaré Habala Ag Amzata, un responsable du Gatia. La Plate-forme est donc restée sur sa position partagée par le gouvernement qui a demandé à  la médiation internationale de faire remplacer les combattants du Gatia par les forces onusiennes appuyées par les Forces armées et de sécurité du Mali. La ville d’Anefis est tombée sous le contrôle du Groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-Bamako) après de violents combats avec des rebelles Touareg de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) faisant au moins 10 morts. Chaque partie accuse l’autre d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu . Pour faire baisser la tension, la mission de l’ONU au Mali (Minusma ) a établi une « zone de sécurité » autour de Kidal. Une décision contestée par la CMA et dénoncée par Bamako.