Angers-Bamako : Un bel exemple de coopération décentralisée

Ce partenariat réussi est le fruit d'une passion que les jumelles, Angers et Bamako, éprouvent pour la décentralisation dans la…

Ce partenariat réussi est le fruit d’une passion que les jumelles, Angers et Bamako, éprouvent pour la décentralisation dans la coopération et le développement partagé. Le Conseil Municipal d’Angers a ainsi « décidé de consacrer 0,5% du budget annuel d’investissement de la ville à  des travaux de constructions, d’assainissement ou de voirie en faveur de Bamako. Soit environ 150 à  175 millions de franc CFA », selon l’Angevin de Bamako, Monsieur Seydou Coulibaly chargé de Projets à  la Maison du Partenariat de Bamako que dirige Monsieur Phillippe Renazé. La deuxième date décisive ? 1994 qui voit le renouvellement de la charte de coopération, donnant ainsi « un nouvel élan au partenariat », dira Monsieur Coulibaly qui explique : « le jumelage devient de plus en plus celui des hommes et pas seulement celui des institutions. C’’est tout le tissu associatif d’Angers et son agglomération forte de 29 communes qui sont maintenant impliqué dans la coopération Angers-Bamako, soit 80 associations ». La Coopération Angers-Bamako intervient ainsi dans plusieurs secteurs comme l’amélioration à  l’accès aux services essentiels tels la santé, l’environnement sain, l’éducation, la culture, les arts, les sports, la citoyenneté, de la protection civile, de l’action sociale…etc. Actions concrètes Une intervention qui se traduit sur des actions concrètes sur le terrain. A ce jour, la Coopération Angers-Mali a son actif : la construction des Centres de Santé Communautaire (CSCOM) dans chaque commune de Bamako depuis 1997 ; la construction des Centre de Lecture et d’Animation pour Enfants (CLAEC) dans chaque commune de Bamako. Et la Bibliothèque Municipale d’Angers consacre 1% de son budget annuel à  l’achat de livres et s’occupe de la formation des bibliothécaires maliens affectés dans les CLAE. En matière de sports, Angers a offert trois plateaux sportifs (Niaréla, Bacodjikoroni, Magnambougou) et un terrain de basket Ball (Daoudaboubou) et une Maison d’Initiative Locale (MIL) à  la ville de Bamako. Plusieurs axes de jumelage En matière d’accès à  un environnement sain, huit Groupements d’Intérêt Economique maliens ont bénéficié d’équipements en tracteurs-remorques sans oublier la voirie dont l’équipement s’est vu renforcée avec l’octroi de deux pelles mécaniques et de deux camions semi remorque… Toujours dans le même registre, la ville de Bamako est bénéficiaire d’un Centre de Transfert des Déchets. De même, de nombreux particuliers Bamakois ont bénéficié de puisards. Quant à  la Protection civile bamakoise, la Coopération angevine lui a offert dix bus et trois camions pour les pompiers. Au plan artistique et culturel, Angers a formé de nombreux artistes musiciens, comédiens, dramaturges, metteurs en scène, peintres…etc. Elle intervient également dans leur promotion et a son actif l’achat d’œuvres d’art et d’instruments de musique. En matière d’action sociale, les réalisations d’Angers portent sur la rénovation des locaux de l’Union Malienne des Aveugles (UMAV), la rénovation de son internat, la création de sa bibliothèque virtuelle et de son imprimerie braille.Cette liste est loin d’être exhaustive. Et ces réalisations sont signées aussi bien de la ville d’Angers que, de ses associations et agglomérations. En définitive, le partenariat Angers-Bamako est aussi discret qu’efficace et durable en ce sens qu’il reste résolument tourné vers les populations à  la base. En cela, il constitue un exemple réussi de partenariat dont doivent s’inspirer de nombreux partenariats.