APE : la société civile malienne réaffirme sa désapprobation

Non aux APE La société civile était fortement représentée ce matin au Centre Djoliba. Objectif : mobiliser les acteurs non…

Non aux APE La société civile était fortement représentée ce matin au Centre Djoliba. Objectif : mobiliser les acteurs non étatiques du Mali afin de réaffirmer leur positionnement contre la signature des Accords de partenariat économique entre l’Union européenne et les pays ACP. C’’était à  l’initiative de la Coalition des alternatives africaines Dette et Développement (CAD). Cet atelier qui se tient en prélude à  la rencontre interministérielle devant s’ouvrir demain à  Bruxelles vise tout simplement à  informer l’opinion publique nationale et internationale des propositions alternatives des Acteurs non étatiques du Mali. Dans son mot de bienvenue, Sékou Diarra, président du CAD Mali a indiqué qu’il s’agit à  travers cet atelier de faire l’état des lieux des APE (historique, risques et perspectives sur le développement des pays ACP) en Afrique de l’ouest et dans les autres régions, élaborer un document de positionnement des Acteurs non étatiques au Mali propositions d’alternatives sur les APE. Aussi, l’atelier élaborera un agenda de plaidoyer et de mobilisation sociale contre la signature des APE en direction du Gouvernement, de la délégation de l’Union européenne et du secteur privé. « On ne va pas permettre l’ouverture forcée de nos marchés ». Des accords qui n’arrangent pas l’Afrique Il faut signaler que lors de la signature de l’accord de Cotonou, les Gouvernements ACP ont obtenu de leurs partenaires européens l’ouverture d’un débat de fond sur la question des APE au niveau ministériel qui aura lieu le 22 octobre à  Bruxelles au même moment que le conseil informel des ministres de la coopération. Dans le but de préparer ces rencontres, la Commission européenne a décidé de proposer un document conjoint censé faire le point et relancer le processus des APE. Rappelons que la CAD est un mouvement social d’alternatives populaires agréé par le Gouvernement du Mali depuis 2001. Elle regroupe en son sein, quatre-vingt-cinq (85) organisations membres composées d’associations et d’organisations paysannes, de femmes, de jeunes, de tradithérapeutes, d’opérateurs économiques locaux, de syndicats…