Armes légères, vers des standards et codes uniques

Les armes légères et de petit calibre(ALPC) sans être la cause profonde des conflits armés, constituent un instrument d'exacerbation des…

Les armes légères et de petit calibre(ALPC) sans être la cause profonde des conflits armés, constituent un instrument d’exacerbation des desdits conflits. En effet à  cause des ALPC, un homme meurt chaque minute dans le monde. Ces armes ont fait plus de victimes que les armes de destructions massives et restent par excellence les outils pour le terrorisme. Afin de réduire cette capacité de nuisance voire de l’annihiler, il est indispensable de contrôler, de suivre et de tracer les armes légères et de petite calibre toute leur vie durant. Pour ce faire, les Nations Unies ont élaboré un instrument de marquage et traçage fiable. Cet instrument ne peut être efficace que s’il devenait à  la fois un outil pour les pays fabricants et fournisseurs d’armes. Ce qui fait dire au ministre de l’administration territoiriale , le général Kagoufouna Koné que le thème reste d’actualité.« A la suite du printemps arabe, la bande sahélo saharienne se trouve aujourd’hui infectée d’armes illicites. Seule la codification unique peut permettre l’identification des armes légères et de petit calibre (ALPC). Je vous exhorte à  débattre dans un esprit constructif afin de parvenir à  des conclusions pertinentes permettant de mener un combat sans merci contre la circulation des armes légères qui aliment le terrorisme qui gagne du terrain » a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture en présence du secrétaire général du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine. On notait également la présence des représentants du centre régional pour les armes légères (RESCA) venus des grands Lacs. Mais avant, Mahamane Touré, le commissaire chargé des affaires politiques, de la sécurité de la commission de la CEDEAO a évoqué le fait que cette commission a fortement soutenu ce projet. Ce projet s’avère être complémentaire de leurs propres initiatives régionales et il représente une opportunité pour les Etats membres de bénéficier d’un certain nombre d’appui pour engager des activités qui, bien que ne figurant pas en priorité dans le plan quinquennal d’activité prioritaire de la CEDEAO, ne sont pas moins importantes. « Sur cette base des discussions bilatérales entamées par certains Etats membres avec le centre régional sur les armes légères « RECSA »la commission de la CEDEAO a tenté d’obtenir le financement des machines de marquage et d’enregistrement des données au profit du plus grand nombre possible d’états de la région. Malheureusement, les ressources limitées du projet n’ont permis la concrétisation d’engagement qu’à  l’endroit du Ghana, du Mali , du Togo et de la Cote d’Ivoire »expliquera-t-il.