Assainissement à Bamako : Une Brigade pour traquer les mauvais comportements

l'édile de la commune V a rappelé que le rôle des collectivités est d'assurer un cadre de vie agréable aux…

l’édile de la commune V a rappelé que le rôle des collectivités est d’assurer un cadre de vie agréable aux citoyens. Il s’est réjoui ensuite de la création de cette brigade de surveillance et d’accompagnement des populations. Le ministre Sangaré a expliqué que la mise sur la rampe de lancement de la brigade d’assainissement procède de la volonté de son département de marquer davantage sa présence sur le terrain. l’assainissement étant une mission des collectivités, le ministère est chargé de les accompagner et de faire respecter la réglementation en vigueur. C’’est à  cette tache que la brigade s’attellera. «Â Il est temps d’apporter une solution à  l’insalubrité à  Bamako. Ce travail nous incombe à  tous », a souligné Tiémoko Sangaré. Qui a annoncé que les équipes de surveillance vont veiller au respect de la réglementation en matière d’assainissement. Sensibiliser : rôle de la brigade Dans un premier temps, leur travail portera sur l’explication. Si d’aventure, il y a des récalcitrants, force restera à  la loi. «Â Chacun de nous a l’obligation de respecter la loi. J’en appelle aux autorités communales pour qu’elles accompagnent ces équipes », a ajouté le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement. Le directeur régional de l’assainissement et du contrôle des pollutions et nuisances a expliqué le fonctionnement de la brigade. Il a indiqué d’abord que la brigade est organisée dans le but de sensibiliser les populations de la capitale sur la problématique de l’insalubrité. Elle contribuera aussi à  appliquer les textes réglementaires en vigueur dans notre pays. La brigade est composée de trois équipes. Une équipe est composée de trois agents de la DRACPN, deux agents de la SACPN et deux agents de police. Sous la responsabilité d’un chef, chaque équipe sillonnera deux communes pendant trois mois en vue de réprimer les cas de branchement aux caniveaux et aux collecteurs, les cas de mauvaise gestion de déchets solides, ménagers ou industriels, la non réalisation de l’étude d’impact environnemental et social ou la notice pour les projets qui y sont assujettis. b Délits et sanctions ] Les délits sont constatés et consignés sur place. Les convocations sont remises aux contrevenants pour répondre à  la DRACPN chez le chef de division réglementation et contrôle. Celui-ci est le chef de la brigade. Les chefs d’équipe donnent quotidiennement l’évolution sur le terrain au chef de brigade qui à  son tour fournit un rapport hebdomadaire au directeur régional. Chaque lundi matin, le directeur régional rend compte au directeur national de la situation de la brigade sur le terrain. A la fin de ces trois mois, la brigade produira un rapport retraçant les difficultés rencontrées et les propositions de solutions.