Assainissement : Les bamakois sont-ils des citoyens propres ?

Education à  la propreté La capitale malienne Bamako, est a n'en point douter, très sale et très mal entretenue. Des…

Education à  la propreté La capitale malienne Bamako, est a n’en point douter, très sale et très mal entretenue. Des sachets d’eau par ci, des coquilles d’œufs par là , sans compter les peaux de bananes, oranges, pommes, mandarines, des eaux de ruissellement, des caniveaux remplis d’ordures, etc. La majeure partie de la population n’a aucune notion de la propreté non seulement individuelle, mais aussi et surtout, collective. Le manque d’éducation à  la propreté provoque régulièrement des accidents de circulation. En témoigne le cas de cette mère de famille qui, au volant de sa voiture o๠se trouvaient ses deux gosses, a jeté par la vitre, une bouteille en plastique de boisson. Au même moment, passait un motocycliste sur le pont des martyrs. Ce dernier en voulant éviter la bouteille, perdra le contrôle de la moto et se fera tamponner par un camion ben de 10 tonnes. Ceci est un exemple parmi tant d’autres. Il faudrait comprendre que la propreté doit être une seconde nature. C’’est une bonne habitude qui s’apprend depuis le bas âge. Chaque parent doit l’apprendre à  ses enfants. Mais s’il faut que celui-ci adopte certains mauvais comportements devant ses enfants, il est évident que l’enfant ne pourra qu’être une mauvaise graine. Balayeuses de rue ? Insuffisant ! Tous les soirs, le service d’hygiène déploie des femmes dans les quatre coins de la ville pour balayer les grandes artères de la ville. Cet acte n’est malheureusement pas suffisant parce que, tant que chacun à  son niveau, n’aura pas le réflexe de la propreté, ces femmes travailleront pour tout juste, quelques heures. Il est important de mettre les ordures dans les poubelles. Même si l’on n’a pas de poubelles à  portée de soit, il faut toujours attendre d’être à  côté d’une poubelle pour jeter ses ordures. Et, beaucoup se mettent en tête les petits sachets d’eau jetés, ne sont pas des saletés, ce sont juste des sachets. Or, se sont ces « sachets là  » qui contribuent le plus, à  la dégradation des sols et de nos jardins publics. Responsabilité des maires Bamako compte six communes donc, six maires plus, un maire central. Mais, on a l’impression que ces autorités communales sont de simples figurants. Bamako manque de poubelles. D’une part, C’’est ce qui pousse probablement certains à  jeter les ordures par terre. Si chaque maire faisait de la salubrité, son cheval de bataille, il est évident que nous ne serions pas confrontés à  cette situation. En plus du manque de poubelles, vient s’ajouter celui des caniveaux. Ces égouts qui devraient normalement servir pour l’écoulement des eaux usées, sont pour la plupart, sales et remplis de déchets de toutes sortes. Et C’’est éC’œurant de voir des groupes de jeunes, ou même des pères de familles former des grains au bord de ces caniveaux sales, à  faire du thé. Personne ne se souciant de la propreté de la chose, les ordures étant devenues habituelles, un décor naturel en fait. Il est donc important que les populations apprennent à  prendre soin des caniveaux. Qu’ils soient quotidiennement nettoyés, assainis. Ils éviteront par la même occasion, beaucoup de maladies dont le paludisme. Cette maladie on le sait, est contractée par la piqure du moustique femelle, l’anophèle. Celle-ci pourtant, est attirée par les eaux usées et stagnantes. Bamakois et bamakoises, soyons propres. Luttons contre l’insalubrité qui n’est que source de maladies et d’accidents. Alors, propreté toujours !