Assemblées du Fmi et de la BM : Les bons résultats du Mali

Le ministre Diarra a participé à  la réunion de haut niveau sur les quotes-parts du FMI avec des gouverneurs suppléants…

Le ministre Diarra a participé à  la réunion de haut niveau sur les quotes-parts du FMI avec des gouverneurs suppléants de notre groupe. Cette réunion a permis d’échanger sur l’état des lieux et les perspectives. La réunion a souligné que suite aux retards répétés dans la mise en œuvre des réformes notamment leur non-ratification par les Etats-Unis, le conseil d’administration du FMI a été requis par le conseil des gouverneurs de proposer des étapes intérimaires qui permettraient de réaliser le plus d’avancées possibles vers les objectifs susmentionnés de la 14e Revue en attendant son entrée en vigueur et de procéder d’ici la mi-décembre 2015 à  la 15e revue comme prévu par les statuts du FMI. Les ministres ont été informés que deux options sont en discussions comme possibilité (i) l’option “de séparation” qui consisterait à  rendre les deux volets des réformes 2010 indépendants l’un de l’autre et donc à  procéder à  la 14e Revue (doublement des quotes-parts et transfert de 6 pour cent des quotes-parts en faveurs des pays émergents et en développement) et (ii) option d’une “augmentation ad-hoc de quotes-parts” en faveur des pays considérés les plus sous-représentés. Les implications de ces réformes et de la révision des formules du calcul des quotes-parts montrent que malgré la forte croissance, l’intégration commerciale et financière accrue et les marges financières accumulées (réserves de change) qui caractérisent les économies africaines au cours de la dernière décennie, leurs quotes-parts calculées n’ont pas ou peu progressé. l’insuffisance ou faiblesse de données/statistiques pourrait expliquer cette carence. La réunion a souligné la nécessité de soutenir le maintien d’un 3e siège pour l’Afrique au nom de la représentation sinon la réforme des quotes-parts risque de ramener notre poids à  1 % alors que le statut du FMI exige 2 % pour un siège, ce qui implique la disparition du siège pour notre groupe et voire le déploiement des pays de notre groupe vers d’autres groupes.