Assurance Maladie Obligatoire et Régime d’Assistance Médicale : plus de protection pour les maliens

l'AMO et le RAMED expliqués à  la presse La journée d'information organisée lundi matin à  l'intention des médias à  la…

l’AMO et le RAMED expliqués à  la presse La journée d’information organisée lundi matin à  l’intention des médias à  la Caisse des retraites a marqué le lancement officiel de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et du Régime d’assistance médicale (RAMED). Présidée par le Ministre du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, cette journée a permis aux journalistes de s’imprégner de ces deux instruments appelés à  assurer la couverture du risque maladie à  une grande partie de la population malienne. Le ministre Diakité a indiqué que la mise en place de ces mécanismes procède de la volonté des pouvoirs publics d’étendre la protection sociale en veillant à  mettre en place au profit de tous les travailleurs du Mali, les mesures visant non seulement la sécurité du revenu mais aussi l’accès à  des soins de santé de qualité. La mise en place des deux mécanismes, selon le ministre, a été rendue possible grâce au dialogue social enclenché à  la base à  travers des concertations régionales. l’importance de la contribution de l’Assurance maladie obligatoire et le Régime d’assistance médicale à  l’amélioration du système de protection sociale a été au C’œur des différentes rencontres. Un plan d’actions encore plus ambitieux Après l’ouverture officielle de la journée, les participants ont pu assister à  une série de présentations, dont notamment celle du directeur national de la protection sociale et de l’économie solidaire, Luc Togo. Ce dernier a axé son intervention sur le plan d’action de la protection sociale enclenché en 2005. Ce plan d’action est entre autre marqué par le renforcement des capacités des institutions en charge de la sécurité sociale, la mise en place d’un régime des accidents de travail, le régime d’assistance médicale… Au titre des réformes opérées dans le cadre de la protection sociale, le directeur national de la protection sociale a noté que l’INPS et la Caisse des retraites ont fait d’incontestables efforts. « L’informatisation de la gestion de ces structures, une autonomisation, et la délocalisation des structures ». Parlant des insuffisances nées du premier plan d’action, M. Togo, a indiqué qu’elles seront versées au compte du prochain plan d’action de sécurité sociale. Elles sont entre autres, le dispositif pour les accidents de travail, le dossier sur les risques agricoles.