« Il y a eu trois interpellations » dans le cadre des enquêtes sur « l’attaque contre le domicile de l’ex-président. Les suspects sont en garde à vue », a affirmé une source policière à l’AFP. « A ce stade, on ne peut pas dire que ce sont les coupables », a-t-elle dit, refusant de s’exprimer davantage. Aucune précision n’avait pu être immédiatement obtenue sur les dates, lieux et circonstances de ces interpellations, ainsi que les identités des suspects. « Les enquêtes se poursuivent toujours. l’assaillant tué n’a rien d’un militaire » et les enquêteurs sont sceptiques quant à l’hypothèse d’une tentative d’assassinat ou d’une opération commando, a indiqué mercredi soir la même source. « s’il s’était agi d’un commando, la garde (pour la sécurité de l’ex-président) n’aurait pas tenu. On pense que ce sont des bandits spécialisés dans le vol de C’bles », certains assaillants avaient « des armes artisanales », a-t-elle dit. Rappelons que dans la nuit du 4 au 5 avril dernier, la résidence de l’ex président sise dans le quartier de Titibougou (sortie est de Bamako) a été la cible d’une attaque d’une dizaine d’hommes armés. Ils ont d’abord coupé les C’bles électriques qui alimentent le bâtiment principal ainsi que le service de la permanence. Le malfrat abattu avait sur lui un faire-part de mariage et un téléphone portable sur lequel ont été dénombrés huit appels en absence. De son côté, la présidence de la République avait «condamné avec la plus grande fermeté l’attaque du domicile de l’ancien Chef de l’Etat» tout en se félicitant de «la riposte prompte et professionnelle des forces de sécurité maliennes chargées de la protection du domicile de l’ancien président de la République ». Elle a exhorté « les autorités chargées de l’enquête à tout mettre en Âuvre pour chercher et punir les auteurs et complices de l’agression ».
