Au CNJ Mali, l’heure du changement a sonné

Investi le 13 juillet, le nouveau président du Conseil National de la Jeunesse, Oumar Maà¯ga et ses alliés se montrent…

Investi le 13 juillet, le nouveau président du Conseil National de la Jeunesse, Oumar Maà¯ga et ses alliés se montrent décidés à  renverser la tendance pour que seul l’intérêt de la jeunesse prime. Ils étaient face à  la presse au siège de l’organisation. «Â Nous avons récupéré ce qui nous appartient », a lancé Oumar Maà¯ga. «Â Nous sommes un bureau légitime et légal », insiste-il avant de lancer que le CNJ doit plus que jamais renouer avec son statut de structure apolitique et d’organisation faitière des associations, mouvements et organisations de la jeunesse. Issue du congrès extraordinaire du 19 mai 2012, le nouveau bureau a été mis en place un comité de crise qui voulait ainsi en découdre avec les anciennes pratiques. Toutefois, des doutes pèsent sur l’ancien bureau qui était accusé de  : «Â népotisme, affairisme, copinage avec certains partis politiques, violation des dispositions règlementaires du Conseil, et trafics de tout genre… », accusent les nouveaux occupant du gouvernail CNJ. La règle élémentaire qui fixe l’âge des membres du Conseil entre 18 et 35 ans a été piétiné par l’ancien bureau fort de 51 membres quand bien même les textes ne prévoient que 23. «Â Beaucoup de projets financés par l’Etat et ses bailleurs mais non exécutés ». l’heure du changement a sonné Le vice président, Samaké, d’indiquer que le nouveau BUREAU est le fruit de plusieurs tractations entre les Associations, mouvements et organisations de jeunesse du Mali. Selon le vice président, Samaké, l’ancien bureau s’est rendu coupable de biens d’irrégularités qu’il convient de corriger dans l’immédiat. «Â Nous ne sommes pas venus au hasard. Il était temps pour nous de trouver une réponse immédiate à  la période de crise que traversait notre organisation », avant d’ajouter que le nouveau bureau ne saurait donner lieu à  une quelconque question de légitimité en ce sens qu’il a été mis en place dans la légalité sur constat d’huissier. Comme plan d’action, Oumar Maà¯ga et les siens souhaitent revoir l’architecture de la jeunesse malienne dans son ensemble avant de s’attaquer à  la défense des intérêts matériels et moraux de cette frange constituant 52% de la population. Ils disent cependant être ouverts à  l’ancien bureau, d’Abdoulaye Touré, auquel ils demandent de veiller à  une passation de service démocratique d’ici ce jeudi. A noter qu’actuellement, les subventions dont peut bénéficier le CNJ avoisine parfois 10 milliards CFA. Un montant que le nouveau dirigeant de l’organisation juge suffisant pour réussir beaucoup de choses en faveur de la jeunesse.