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Automobile et aéronautique : l’âge d’or technologique

Fort des réussites engrangées dans le secteur automobile et d’un secteur aéronautique structuré et de qualité, le Maroc se constitue…

Fort des réussites engrangées dans le secteur automobile et d’un secteur aéronautique structuré et de qualité, le Maroc se constitue une base compétitive aux portes de l’Europe.

Premier au Maghreb et deuxième du continent après l’Afrique du Sud, le Maroc occupe désormais une place privilégiée dans la construction automobile. Cette réussite, le Royaume chérifien la doit essentiellement au savoir-faire de ses ouvriers qualifiés. L’industrie automobile marocaine, avec deux sites d’assemblage à Tanger et à Casablanca, a enregistré une croissance remarquable en 2016. Les regards des investisseurs se tournent vers le Royaume, plateforme idéalement située pour inonder les marchés africains et européens. Par marque, au cours du premier semestre de 2016, le marché des immatriculations d’automobiles neuves était dominé par Dacia loin devant avec 22 029 unités vendues et une part de marché de 26,36%. Renault garde sa deuxième place avec 9 007 immatriculations et une part de marché de 10,78%, talonnée par Ford, à la troisième place, avec 8 736 véhicules vendus et une part de marché de 10,45%.

Des résultats encourageants également dans le secteur aéronautique marocain établi à Casablanca et fort de la présence de plusieurs opérateurs parmi les plus importants au monde, comme Bombardier, EADS, Boeing, Safran, Lisi Aerospace, Le Piston Français, Daher, Souriau, Ratier Figeac, Eaton, Alcoa et Aerolia. L’industrie aéronautique génère aujourd’hui plus de 11 000 emplois et un milliard de dollars de chiffre d’affaires. Le secteur a été multiplié par 6 en 10 ans et compte aujourd’hui 121 acteurs, plaçant ainsi le Royaume au 15è rang mondial en termes d’investissements aéronautiques, ce qui a permis au Maroc d’intégrer le cercle très fermé des pays opérant dans ce secteur. L’aéronautique marocaine dispose aujourd’hui d’atouts lui permettant de positionner le Royaume dans la société de la connaissance, et de l’inscrire dans une ère qui sera marquée par l’émergence de nouveaux métiers à fort contenu technologique.