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AVC: ces trois lettres qui font peur

Autrefois, on l'appelait apoplexie, l'accident vasculaire cérébral ou AVC, communément appelé « attaque cérébrale », est une perte soudaine de…

Autrefois, on l’appelait apoplexie, l’accident vasculaire cérébral ou AVC, communément appelé « attaque cérébrale », est une perte soudaine de la fonction du cerveau. Il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à  l’intérieur du cerveau. L’arrêt de la circulation du sang ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Cela entraà®ne la mort des cellules cérébrales, au niveau de la zone du cerveau touchée. Il existe des AVC ischémiques et des AVC hémorragiques. Ils surviennent souvent chez des personnes présentant des facteurs de risque. Sur certains facteurs de risque vous ne pouvez pas agir, mais sur d’autres vous pouvez agir. Toujours dangereux Le tableau clinique de début d’un AVC est très souvent dramatique. La douleur est atroce, constrictive, angoissante. Les nausées, voire les vomissements sont extrêmement fréquents, un état de choc peut s’installer, la chute de la tension artérielle est constante. Le malade est pâle, angoissé et souvent couvert de sueur. Cette douleur est permanente, elle dure, elle ne cède pas en quelques minutes comme dans la crise d’angine de poitrine mais comme dans la crise d’angine de poitrine cette douleur peut être trompeuse et faire croire à  une indigestion ou une crise aigà¼e de l’épaule par exemple. Comment réagir en cas d’AVC? Il s’agit d’une urgence maximale, on ne dira jamais assez que les premières heures sont capitales dans l’évolution d’un infarctus et que l’appel au SAMU est impératif le plus rapidement possible. En attendant l’arrivée des secours, laisser le malade allongé, il ne doit faire absolument aucun effort, ouvrir le col de la chemise et lui desserrer la ceinture du pantalon. Actuellement, si le traitement a pu être commencé tôt, on privilégie un traitement à  visée trombolytique c’est-à -dire un traitement qui vise à  lyser, à  détruire en quelque sorte, le caillot formé. Il faudra, après la prise en charge médicale sérieuse, ne plus fumer et cela de façon définitive et pour la vie, supprimer ou fortement diminuer la consommation de boissons alcoolisées, éviter les graisses saturées, c’est-à -dire le gras animal, éviter les gros efforts, qu’ils soient professionnels ou sportifs, reprendre une activité physique progressive, telle que la marche à  pied, la bicyclette en terrain plat, la natation.