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Avenir de l’enseignement supérieur: un rapport remis au PM

Selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall, C'’est l'aboutissement de près de trois mois…

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall, C’’est l’aboutissement de près de trois mois de travail intense mené par le comité de pilotage présidé par le professeur Abdel-Karim Koumaré, « pour ausculter cet important maillon du sous-secteur de l’éducation et poser les diagnostics appropriés ». La mission assignée au comité de pilotage était de réunir la documentation relative aux réformes en cours dans l’enseignement supérieur et d’auditionner les acteurs de l’enseignement supérieur public, privé, les associations professionnelles, confessionnelles, communautaires, les pouvoirs publics, etc. C’’est ainsi que plus de deux cents personnes et personnalités du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été auditionnées. « Aucune question n’a été évitée, aucun problème n’aura été éludé, toutes les difficultés et toutes les contraintes ont été indexées, beaucoup d’opportunités et de solutions ont été identifiées » a indiqué le ministre de l’enseignement supérieur. Le diagnostic a révélé plusieurs maux. D’après le professeur Koumaré, l’enseignement supérieur est très malade à  cause de l’insuffisance de ressources humaines, d’infrastructures, des ressources financières. Certaines recommandations nécessitent selon le ministre de l’enseignement supérieur, « un engagement politique très fort; le classement de l’enseignement supérieur parmi les priorités du gouvernement; la mise en place d’un comité de suivi et évaluation », etc. « Nous allons travailler ensemble avec le ministère de l’enseignement supérieur, pour insérer la mise en œuvre des recommandations du comité de pilotage dans les trois phases définies dans la déclaration de politique générale » a déclaré le Premier ministre Moussa Mara. Il s’agit de la phase d’urgence, la phase de redressement et de la phase de pérennisation des acquis et de poursuite des premiers résultats obtenus à  travers ce redressement. Pour le Premier ministre, « avoir un dispositif qui puisse permettre à  notre pays de disposer des élites dans tous les domaines importants pour la Nation ne peut être qu’un élément prioritaire de l’action publique ».