Axes routiers inter-Etats : L’OPA présente les résultats de 3e trimestre 2009

Qu'est-ce que l'OPA ? l'OPA est une structure chargée de mener régulièrement des actions permettant de suivre les comportements des agents…

Qu’est-ce que l’OPA ? l’OPA est une structure chargée de mener régulièrement des actions permettant de suivre les comportements des agents de contrôle sur les axes routiers entre Etats. Le représentant de la commission de l’UEMOA, Apollinaire Ibrahim Tini, signale que les contrôles ont démarré depuis 2005, sur le corridor Téma-Ouagadougou-Bamako. Et, ils se sont étendus au cours de ce 3e trimestre 2009 sur le corridor Bamako-Dakar. Il explique par ailleurs que «Â grâce à  la participation effective des chauffeurs routiers, des points focaux de l’OPA, des coordinateurs nationaux, du Trade Hub et de la commission de l’UEMOA, ils avons régulièrement traité, collecté, analysé et publié les résultats des enquêtes relatives aux pratiques des agents de contrôle, sur ces axes routiers inter-Etats. » Les résultats constatés Les contrôles effectués ont démontré une baisse de 10,84 % par rapport au trimestre précédent. l’OPA espère que cette baisse constituera une levée des barrières non tarifaires. Le représentant de l’UEMOA estime utile de souligner l’importance de la baisse du contrôle de 14,29% au Mali, sur le corridor Bamako-Ouagadougou. Toujours selon le rapport, le niveau de prélèvements illicites a baissé de 11,67 % sur le corridor Ouagadougou-Bamako et est également en baisse également de 18,68% sur le territoire malien. Il interpelle les chauffeurs routiers à  changer d’attitude face aux agents, en évitant toute corruption et le paiement de toutes taxes indues. l’OPA interpelle également les agents de contrôles routiers, généralement assermentés, à  se ressaisir en vue du respect de la réglementation. Trop de barrières Le corridor Bamako-Dakar, récemment pris en charge par l’OPA, s’avère être aussi tracassier que l’axe Bamako-Ouagadougou. l’OPA explique cette situation par la multiplicité de barrières sur le tronçon sénégalais qui, à  lui seul, enregistre 26 barrières par voyage, contre 11 de côté malien. Le représentant du coordinateur régional du projet à  la direction nationale des transports, Karim Sylla explique « le commerce intra régional représente aujourd’hui un levier important dans le contexte d’intégration régionale. En effet, 95 % des échanges commerciaux inter-Etats dans la sous région, se font par voie terrestre. » Ce qui selon lui, démontre l’importance de disposer d’un réseau routier performant et fluide, permettant un développement substantiel des économies des pays de la CEDEAO et de l’UEMOA. Lutte contre les tracasseries routières Mr Sylla estime que la lutte contre les tracasseries routières devient plus que jamais vitale pour nos économies en développement. « Au plan commercial, les tracasseries routières deviennent des facteurs de non compétitivité face à  un monde en permutation oà¹, la levée des barrières tarifaires et non tarifaires est imminente. », déclare-t-il. Il est certain que la synergie des nos actions conjointes et l’implication de chaque acteur, permettra de relever le défi de développement économique dans différents pays.