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BAC 2014: seulement 16,24% de taux de réussite

Les résultats du Bac 2014 sont tombés samedi soir. Dans les rues comme dans les cybercafés, et les établissements, l'émotion…

Les résultats du Bac 2014 sont tombés samedi soir. Dans les rues comme dans les cybercafés, et les établissements, l’émotion était palpable chez les candidats. Le téléphone de certains d’entre eux ne cesse de sonner. A l’autre bout du fil, parents et amis veulent avoir des nouvelles. Quand certains explosent de joie après avoir vu leur nom sur la liste des admis, les candidats malheureux s’effondrent ou pleurent. Idrissa Keita, candidat malheureux se dit surpris de son résultat. « Au cours de l’année scolaire, j’ai eu 12,85 de moyenne. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles nous avons travaillé à  l’examen et bien que les épreuves soient abordables, je n’ai pas réussi» dit-il. « C’’est ma première fois de passer le bac, je suis admise avec mention passable. Je manque de mots pour exprimer ma joie » soupire Korotoumou Tounkara du lycée Fily Dabo Sissoko. Les statistiques dans les régions Selon les statistiques, C’’est le district de Bamako qui arrive en tête avec 7003 admis. Les académies d’enseignement des rives gauche et droite de la capitale, affichent respectivement 13,59% et 16,15%. La région de Koulikoro occupe la deuxième place avec 3966 admis soit un pourcentage de 23,13%. Ségou a enregistré un taux d’admission de 21,56%, tandis que Kayes affiche un taux de 12,07%. Sikasso a un taux de 13,63% pour 2337 candidats admis. La région de Mopti avec 1072 admis enregistre 6,25%. A Tombouctou, 381 admis soit 2,22%. Le taux le plus bas a été enregistré dans la cité des Askia avec 212 soit 1,24%. A l’échelle nationale, le taux de réussite est de 16, 24%. A noter que le bac 2014 est certainement une édition particulière. Fuites de sujets, démarrage tardif des épreuves, conditions exceptionnelles de composition, erreurs dans les sujets distribués qui doivent être changés et les épreuves reprises. Un travail de secrétariat (impression du sujet et duplication en centaines de milliers de copies), qui en principe se fait en plusieurs semaines, a dû être abattu en quelques heures. Conséquences, un retard de plus de trois heures dans le début de l’examen le premier jour. Dans la grande majorité des centres, les candidats ont ainsi passé leurs épreuves du jour jusqu’à  tard dans la nuit, jusqu’au delà  de 22heures, comme à  Kalabancoro.